Saint-Hyacinthe (Québec), 18 octobre 2001 Le ministre de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation, M. Maxime Arseneau, appuie les orientations relatives au développement de lagriculture biologique proposées par un comité formé de représentants de la filière biologique, de la Fédération de lagriculture biologique du Québec, de lUnion des producteurs agricoles et du MAPAQ.
« Le développement de lagriculture biologique fait partie de nos priorités. La croissance annuelle de ce secteur en pleine expansion oscille entre 20 % et 30 %. Il représente donc un fort potentiel de création demplois tant en production quen transformation, dautant plus qu’actuellement loffre au détail de produits transformés est majoritairement constituée dimportations », a affirmé M. Arseneau.
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Cet appui permettra de répondre à un premier axe d’intervention jugé prioritaire par le comité, soit la certification, la surveillance et le contrôle de lappellation biologique. « En plus de fournir un soutien matériel au Conseil daccréditation du Québec (CAQ), nous bonifierons lentente de partenariat existante afin de permettre à cet organisme de sadjoindre les ressources humaines nécessaires à la conduite des programmes de contrôle de lappellation biologique », de déclarer le ministre Arseneau.
Par ailleurs, le ministre Arseneau est intervenu auprès du ministre fédéral de l’Agriculture afin de faire reconnaître le système de certification québécois des produits biologiques par ses principaux partenaires commerciaux dont les pays de lUnion européenne.
Lutilisation de lappellation biologique doit être garantie par un système crédible de certification du processus de production. À cet égard, le gouvernement du Québec a adopté en 1996 la Loi sur les appellations réservées qui offre l’encadrement nécessaire au développement de lagriculture biologique.
« Le ministère considère lagriculture biologique comme un secteur davenir et est déterminé à appuyer son développement, car la production daliments biologiques au Québec est nettement inférieure à la demande, tant sur le marché intérieur quextérieur », a ajouté le ministre.
Lagriculture biologique présente des avantages qui rejoignent à bien des égards les priorités du MAPAQ. En plus de favoriser la diversification de lagriculture et le développement de lactivité économique régionale, ce mode de production sinscrit avantageusement dans le virage agroenvironnemental du gouvernement. Il sintègre effectivement aux écosystèmes, minimise la pollution et contribue au maintien de la biodiversité. Lagriculture biologique exclut le recours aux produits chimiques de synthèse et aux organismes génétiquement modifiés (OGM).
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Agriculture Canada
http://Aceis.AGR.CA/
Conseil d’accréditation du Québec (CAQ)
http://www.caqbio.org/
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/