Olymel s.e.c. tourne la page sur son projet de relance de l’usine de Princeville

Publié: 24 septembre 2005

Saint-Hyacinthe (Québec), 20 septembre 2005 – Olymel s.e.c. réitère encore sa profonde déception suite au refus de ses ex-travailleurs d’adhérer au plan de relance de son usine de Princeville. Hier encore, lorsd’une rencontre tenue à la demande du comité de relance, Olymel s.e.c. s’estrésignée à tourner la page sur son projet de relance tellement les attentes deses ex-travailleurs sont loin du cadre de sa proposition.

« Nous sommes d’autant plus déçus du rejet de nos offres puisque le plande relance avait été sollicité par le milieu dont le député provincial,Monsieur Claude Bachand, et le maire de Princeville, Monsieur Gilles Fortierqui ont travaillé activement à relancer l’usine. Olymel avait également misésur la diversification de ses opérations pour assurer le succès del’opération. Toutefois, l’acceptation d’une nouvelle convention collective parses ex-travailleurs était une condition essentielle à la réouverture del’usine de Princeville. Sans cette condition, la relance aurait été vouéeinévitablement à l’échec », de déclarer monsieur Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel s.e.c.

La reprise des activités de l’usine de Princeville aurait nécessité uninvestissement de près de 3 millions de dollars en équipements et enagrandissement des installations et créé à court terme plus de 250 emplois.Selon Olymel, les conditions proposées aux ex-travailleurs offraient lastabilité d’emploi pour une période de sept ans, la reconnaissance des annéesde service pour les vacances et l’ensemble des autres avantages sociaux, lemaintien du fonds de pension et d’un régime d’assurance collective et dessalaires qui se comparent très avantageusement à ceux de la région et à ceuxprévalant dans l’ensemble de l’industrie en Amérique du Nord.

« L’industrie évolue dans une conjoncture difficile avec des taux dechange défavorables aux exportations, l’arrivée de nouveaux joueurs et leresserrement de certains marchés notamment pour ne nommer que ces facteurs.Dans ces conditions, nous devons relever quotidiennement le défi d’être pluscompétitifs face à nos concurrents et le plan de relance s’inscrivait danscette perspective d’adaptation à l’évolution de notre environnement », deconclure monsieur Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel s.e.c.

Olymel s.e.c. occupe le premier rang au Canada dans le domaine del’abattage, de la transformation et de la distribution des viandes de porc etde volaille, avec des installations au Québec, en Ontario et en Alberta.L’entreprise emploie au-delà de 10 000 personnes et exporte près de la moitiéde ses ventes principalement aux Etats-Unis, au Japon et en Australie ainsique dans une soixantaine d’autres pays. Son chiffre d’affaires devraitatteindre plus de 2,5 milliards de dollars cette année, avec une capacitéd’abattage et de transformation de 160 000 porcs et 1,6 million de volaillespar semaine. L’entreprise commercialise ses produits sous les marques Olymel,Lafleur, Flamingo, Prince et Galco Foods.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Olymel
http://www.flamingo.qc.ca/

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