“Je n’ai jamais vu ça, exprime l’agronome Élisabeth Vachon. Ça fait neuf ans que j’accompagne les producteurs et c’est la première fois que la qualité, le poids spécifique et les rendements sont au rendez-vous en même temps, combinés.”
L’agronome, qui travaille pour Les Moulins de Soulanges et La Milanaise, attribue une bonne part de ce succès à la météo. “Le climat sec pendant la saison a aidé la culture et la pluie est arrivée juste à temps, soutient-elle. Le blé cette année ressemble à du blé de l’Ouest canadien. Là-bas, ils ont l’habitude du temps sec.”
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Élisabeth Vachon constate très peu de maladies également dans les champs. “La semaine passée, j’étais au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on voyait un peu de fusariose. La situation pourrait évoluée s’il pleuvait plusieurs jours, mais pour l’instant les champs sont beaux. En Montérégie, il n’y avait pratiquement pas de maladies.”
Pour ce qui est des rendements, la moyenne pour le blé d’automne tourne autour de 4-5 tonnes à l’hectare. Quant au blé de printemps, la moyenne s’élève à 4 tonnes à l’hectare. Les récoltes ne sont pas terminées dans toutes les régions, mais déjà on parle de récoltes records. “Jusqu’à présent, les récoltes sont excellentes ici, dans l’Ouest canadien et aux États-Unis. Il y aura un surplus de blé qui affectera sûrement les prix”, prédit l’agronome.