L’année 2022 semble avoir été la bonne pour les petites céréales. Après deux années difficiles marquées par des sécheresses, la pluie a été plus abondante et moins de canicule ont été enregistrées. Résultat, l’orge et l’avoine montrent dans l’ensemble des résultats supérieurs à la moyenne des trois dernières années dans les essais du Réseau des grandes cultures au Québec (RGCQ) « On a des rendements excellents en moyenne », note Denis Marois, coordonnateur RGCQ.
Les résultats sont toutefois moins uniformes cette année entre les trois zones faisant l’objet d’essais, un reflet peut-être attribuable à des conditions météo spécifiques. Les résultats affichés dans la zone 3, comprenant le Bas-du-Fleuve et le Lac Saint-Jean, sont ceux affichant les moins bons scores pour cette année.
À souligner, les tableaux incluent cette année l’ajout des données pour un an et deux ans d’essais aux tableaux. Dans le passé, seulement les cultivars ayant cumulé trois ans d’essais dans les parcelles du RGCQ étaient publiés.
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Pour 2022, les experts ont étudié les données de 28 cultivars d’orge, dont six nouveaux cultivars d’orge à deux rangs et deux nouvelles orges à six rangs. L’orge dans la zone 1 affiche une hausse de 10% sur la moyenne de trois ans, et celle dans la zone 2, un gain de 13%. Les essais de la zone 3 montrent toutefois une baisse de 19%.
Denis Marois indique un niveau de verse moyen, un constat semblable pour la maladie de la tache foliaire. La rouille a été un peu plus présente à La Pocatière.
Pour ce qui est de l’avoine, un total de 33 cultivars ont été mis à l’essai, dont quatre nouveaux cultivars. Si l’avoine vêtue a récolté des résultats dans la moyenne pour la période de trois ans, ils ont été nettement meilleurs dans l’avoine nue. Dans la zone 1, les résultats sont de 16% supérieurs à la moyenne et de 7% pour la zone 2. Dans la zone 3, l’amélioration se situe à 3%.
La rouille s’est manifestée de manière importante dans la région de Saint-Hyacinthe (zone 1). Les experts du RGCQ ont également observé de la tache foliaire, mais dans les normes. Ils ont aussi remarqué des taches associés à un virus propagé par les pucerons sur les plants. La verse a, quant à elle, été moyenne parmi les essais, dont plusieurs des plants affichaient des tiges courtes, probablement dues à une distribution d’eau déficiente, selon M. Marois.
Pour consulter les résultats du RGCQ pour l’orge et l’avoine, cliquez ici.
