Parce que le seigle et le maïs appartiennent à la famille des graminées, ils peuvent avoir certains ennemis en commun. De plus, la présence de seigle peut nourrir les pathogènes durant l’hiver et maintenir ou augmenter leur population. Ceci au détriment de la santé du maïs lors de son implantation. Dr Sotorius Archontoulis a mis en place des essais en chambre de croissance et en plein champ en 2014 et en 2015. Le délai de destruction du seigle variait de 21 jours avant jusqu’à un jour après le semis du maïs.
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Les résultats ont révélé la présence sur le seigle de pathogènes nuisibles aux jeunes plantules de maïs et que ceux-ci peuvent se reproduire sur les résidus de seigle en décomposition. À la fois en chambre de croissance et en plein champ, le chercheur a noté une augmentation de maladie chez les plantules de maïs, une diminution de l’émergence, une population plus faible et une diminution de rendement en grain lorsque les conditions fraîches et humides sont propices au développement de la maladie. Mais ces effets ne sont pas significatifs chaque année. Par exemple, les résultats 2014 révèlent une diminution de rendement seulement lorsque le seigle a été détruit après le semis de maïs tandis qu’en 2015, tous les traitements ont affecté le rendement.
Afin de minimiser les risques de maladie, il est préférable de détruire le seigle entre 10 et 14 jours avant le semis du maïs. Rappelons que la maladie n’est qu’un des facteurs affectant la croissance du maïs en début de saison. Une bonne profondeur de semis et la fermeture du sillon en présence de résidus de seigle sont aussi critiques pour une bonne population et éventuellement un bon rendement.
Source : Crop News, Iowa State Extension