Le prix des céréales a pris la même courbe vers le haut que l’ensemble des denrées de base, poussées par une demande qui ne se dément pas.
Le prix du soya et du maïs ont renoué vendredi avec leurs niveaux de juin dernier. Derrière la hausse se trouve la flambée des denrées de base, telle le pétrole, mais également des préoccupations quant à la météo en Amérique du Sud et les tensions en Ukraine.
Après la pluie en Argentine qui a soulagé une partie des cultures, le marché tourne maintenant son attention sur le Brésil où les précipitations ont été moins nombreuses. Avec le dévoilement le 9 février du prochain rapport sur l’offre et la demande internationale des céréales du gouvernement américain (WASDE), les experts s’interrogent à savoir si les prévisions de rendement et de production seront revues à la baisse. Les dernières estimations américaines tablaient sur une production de 139 millions de tonnes.
À lire aussi

Semaine positive sur les marchés
Malgré un rehaussement de la récolte prévue cet automne aux États-Unis, les principales céréales ont terminé en hausse à Chicago.
À cela s’ajoute aussi un début d’attention sur les conditions météo aux États-Unis en vue de la prochaine saison des semis. Les prévisions d’ensemencement pour chacune des cultures commencent aussi à susciter la spéculation.
La demande extérieure a de plus été forte pour les céréales américaines au cours de la dernière semaine, tout comme la semaine qui avait précédé. La Chine a acheté pour 264 000 tonnes de soya et 251 500 tonnes de maïs sont parties vers une destination inconnue. Le Mexique aussi a été acquéreur de 141 514 tonnes de soya.
Le blé continue d’être porté par les tensions en Ukraine et la présence de l’armée russe aux abords de la frontière. Puisque ces deux pays constituent d’importants producteurs de blé et d’autres céréales, les questions sont nombreuses sur un possible impact sur les exportations aux abords de la mer Noire.
Les marchés observent également la montée des prix des matières premières. Le prix bu baril de pétrole a touché les 100 $US, mais la rareté du soya fait aussi gonfler le prix d’autres produits comme celui de l’huile de palme qui a atteint un record dans la dernière semaine.
Le boisseau de blé pour mars a fini la semaine à 7,8625 $US, contre 7,8000 $US la semaine précédente.
Le boisseau de maïs pour mars a terminé à 6,3600 $ US, par rapport à 6,1625 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour mars a conclu à 14,7000 $US, comparativement à 14,1425 $US au terme de la dernière semaine.