Les séances à Chicago ont été écourtées pour le congé Pascal. Les marchés ont hésité à faire preuve d’optimisme, malgré de bons chiffres concernant les ventes à l’étranger pour les États-Unis.
Dans son rapport mensuel sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde), le département américain de l’agriculture a rehaussé ses prévisions des stocks de fin de saison pour le blé, le soja et le maïs.
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Le soya replonge
Le statu quo de la Chine quant à ses achats de soya américain inquiète les marchés.
Le maïs reste pour sa part soumis aux aléas du prix du pétrole et du cours de l’éthanol. Les pays producteurs de pétrole ont tenté de s’entendre cette semaine sur une réduction de la production pour s’ajuster à la demande en chute libre depuis le début que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la pandémie. Les ventes ont toutefois bénéficié de chiffres meilleurs que prévu sur les ventes hebdomadaires à l’étranger. Le gouvernement a annoncé un total de 2,4 millions de tonnes de maïs vendues au 2 avril.
Quant au soya, il a gagné du terrain, en partie grâce à la réduction de plus de 2 millions de tonnes par l’agence brésilienne de statistiques agricoles quant aux estimations sur les perspectives de récolte.
Le boisseau de blé pour mai a fini à 5,5650 $US par rapport à 5,4925 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de maïs pour mai a terminé vendredi à 3,3175 $US contre 3,3075 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour mai a terminé à 8,6350 $US comparativement à 8,5425 $US la semaine dernière.