La semaine devait signaler une fin attendue de l’accord permettant le transport des navires ukrainiens en mer Noire avec les autorités russes mais au lieu d’un retour à la négociation, le conflit s’est envenimé.
La Russie a bombardé dès le lendemain le port ukrainien d’Odessa, d’où partait les navires, en s’attaquant aux installations agricoles où est stocké le grain. L’attaque russe a prévalu toute la semaine, laissant peu de place à l’espoir d’un retour en arrière. Le ministère de la défense russe a même indiqué que des entraînements de la flotte russe pour la capture de navires auraient lieu.
La situation a enflammé les marchés qui ont fortement grimpé. Le blé s’est par exemple apprécié de 5,4%
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Les principaux grains ont débuté la semaine avec difficulté avant de reprendre du poil de la bête.
Du côté météo, de la chaleur est encore prévue en août dans les États producteurs pour une période critique du soya. Les risques augmentent alors de voir le rendement du soya amputé si les conditions s’avèrent trop difficiles. La météo fraiche et la pluie de cette semaine seraient par contre favorables au maïs, ce qui a fait perdre des plumes à la céréale.
Après de telles hausses, la semaine a fini avec une prise de profits des principaux grains qui ont reculé face à leurs sommets de la semaine.
Le boisseau de blé pour septembre a terminé à 6, 9750 $US, contre 6,6150 $US la semaine dernière. Le blé a perdu plus de 4% sur une base hebdomadaire.
Le boisseau de maïs pour décembre a fini vendredi à 5,36 $ US, par rapport à 5,1375 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 14,02 $US, comparativement à 13,7075 $US une semaine plus tôt.