
En 2011, Michael Jeker et ses parents de la ferme Cristallina de Saint-Barthélémy, dans Lanaudière, décident d’installer un robot de traite en remplacement du salon de traite. En trayant les vaches trois fois par jour, le robot permet de traire moins de vaches, 60 au lieu de 70, avec le même quota, environ 70 kg. Plus de traites par vache par jour signifient plus de lait par vache par jour.
La famille Jeker a toutefois fait le choix de conserver le salon de traite, ce qui leur permet d’acheter du quota. Ils sont montés jusqu’à 89 kg de quota avec ce seul robot. « C’est une question de fourrages, raconte Michael Jeker. Tout était parfait, mais ça n’a duré que trois semaines. »
Rendus à ce niveau, ils ont dû rouvrir le salon de traite pour traire 10 vaches et songer à acheter un deuxième robot. Le nouveau robot installé au coût de 220 000 $, incluant l’agrandissement, a été mis en fonction le 16 septembre dernier. Michael Jeker évalue que dépassé un certain seuil, il n’est plus rentable d’ajouter des vaches. Le nombre de traites par vache par jour diminue, la qualité du lait diminue et la moyenne de production des vaches en première lactation est affectée.
« Maintenant, je bats des records sur les premières lactations, explique-t-il. Ce sont elles qui profitent le plus du deuxième robot. C’est une question de compétition entre les vaches. »
Michael Jeker prévoit reloger ses vaches taries, ce qui lui permettra d’avoir un total de 85 logettes. En démolissant la salle de traite, il pourra aménager quelques logettes supplémentaires. Actuellement, il trait 70 vaches et produit 93 kg de quota. La famille Jeker a opté pour des robots DeLaval en libre circulation.