Dave Fortier et Sophie Bédard de la Ferme Panama

En croisade contre les cabanes à robots

Alors qu’au Québec la cabane à robot est obligatoire, en Ontario, cette contrainte a été levée en 2020

La productrice laitière Sophie Bédard de la Ferme Panama est partie en croisade contre l’obligation, au Québec, d’installer un local fermé, appelé cabane à robot, autour des robots de traite.



Dave Fortier et Sophie Bédard de la Ferme Panama ont participé activement aux travaux. Comme dit Sophie: ce sont les producteurs qui comprennent le mieux leur projet.

Rétrofit à la Ferme Panama – Étape 3 : Planification des travaux

La planification de la séquence des travaux est importante pour le respect du budget

Le processus pour la rénovation d’une étable entravée vers une étable à stabulation libre avec robot comporte plusieurs étapes. Une fois qu’ils ont eu choisi leurs équipements, choisi leur entrepreneur et obtenu le financement, Dave Fortier et Sophie Bédard se sont assis avec les acteurs pour décider de la suite logique des travaux.




Rétrofit

Traite robotisée : ils ont choisi la qualité de vie

Les propriétaires de la Ferme Panama étaient écoeurés de traire les vaches attachées

Il y a un an, Sophie Bédard et Dave Fortier en avaient marre de la traite avec les vaches attachées, à un point tel qu’ils étaient prêts à tout arrêter. Il a fallu qu’un proche leur suggère la traite robotisée pour que leur vie prenne un nouveau départ. Récit d'un rétrofit réussi.



Marie-Ève Poulin et Pascal Quirion de la Ferme Éloanne ont transformé une étable entravée en étable en stabulation libre avec robot.

Stabulation libre et robot à moindre coût 

Le projet a coûté 620 000$, moins une subvention de 120 000$, pour un total de 500 000$

À peine quatre ans après avoir acheté leur ferme dans un transfert non apparenté, Marie-Ève Poulin et Pascal Quirion passaient à la traite robotisée. Pour y arriver financièrement, ils ont transformé l’étable existante: ce qu’on appelle un rétrofit. PHOTOREPORTAGE. 



La ration partielle mélangée (RPM) est la même pour toutes les vaches du groupe.

Alimenter stratégiquement au robot

Nourrir des vaches qui sont traites au robot, c’est plus compliqué qu’on le pense. Il ne suffit pas d’ajouter de la moulée au robot. Il faut s’assurer que la ration complète de la vache soit adéquate.

Combien devrait-on ajouter de moulée au robot ? Quel est l’impact sur les performances de la vache ? Quel sera l’effet sur l’ingestion de la ration partielle mélangée (RPM) ? Depuis quelques années, le chercheur Gregory Penner de l’Université de la Saskatchewan s’intéresse à ces questions.