Il est pratique courante de grouper les vaches en fonction de leur performance laitière. Les vaches hautes productrices sont attribuées au groupe 1 tandis que les vaches faibles productrices sont dans le groupe 2.
Selon le professeur agrégé Victor Cabrera de l’Université du Wisconsin, il y a une meilleure façon de regrouper les vaches. Il a étudié et démontré l’intérêt de grouper les vaches laitières, non pas en fonction de leur production laitière, mais en fonction de leurs besoins nutritionnels. Victor Cabrera a offert une conférence sur le sujet lors du Symposium sur les bovins laitiers 2018.
À lire aussi

Des haies brise-vent pour lutter contre la chaleur
La ferme WB a planté des haies brise-vent qui, à maturité, procureront de l’ombre à leur troupeau de vaches Highland lors des journées chaudes d’été. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’expertise et au financement d’ALUS Montérégie.
Il a regroupé des vaches en deux et en trois groupes en fonction de leurs besoins en énergie nette et en protéines métabolisable.
Voici les principaux points observés.
- Dans chaque groupe, les vaches partagent des besoins nutritionnels plus homogènes.
- La formulation des rations est facilitée.
- Il y a une plus grande précision nutritionnelle.
- Des économies sont réalisées en réduisant le coût total des rations.
L’amélioration de l’attribution des éléments nutritifs aux différents groupes réduit le nombre de vaches suralimentées et sous alimentées en raison de la plus grande précision nutritionnelle des rations servies.
Comparativement au groupage actuel, l’économie par vache par jour pour un groupage en trois groupes nutrionnels et pour celle en deux groupes nutritionnels était de 0,64$ et de 0,40$ de moins. Cela représente une économie totale des rations de 234$/vache/année pour la stratégie de groupage en trois groupes nutritionnels ou de 146$/vache/année pour la stratégie de groupage en deux groupes nutritionnels.
