Pour nous, ça a toujours été important d’investir dans différentes formations au cours de notre cheminement. Ce n’est pas parce qu’on est diplômé, qu’on arrive à tout maîtriser parfaitement différents secteurs sur la ferme.
Il y a toujours certaines améliorations à faire ou carrément de nouvelles techniques qui peuvent nous permettre d’être plus efficace. Que ce soit en santé des sols, administration, relation d’affaire, mise en marché, gestion, etc.
Le prix de la formation nous importe peu en autant qu’on réussisse à apprendre pour aller plus loin. Bien sûr qu’il y a un coût pour y assister, en plus de prendre le temps d’aller à la formation. Souvent ce sont de petits détails additionnels qui peuvent nous rapporter gros.
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Êtes-vous dans le trou?
Avec le printemps arrosé de 2025, c’est fou le nombre de ronds où on a observé des retards d’assèchements de sol. Je me suis promené en essayant de géoréférencer les contours de ces zones afin d’essayer de comprendre ce qui s’y passe.
Il y a aussi tout le côté échange dans le corridor ou lors du dîner qui, en plus d’être convivial, peut nous permettre d’échanger différents points de vue sur ce qu’on a entendu. Privilège qu’on perd à mon avis quand on suit une formation en zoom.
Je trouve ça malheureux quand j’entends à l’occasion des gens dire : « je n’ai pas le temps et en plus je n’ai pas 150 dollars pour assister à une journée ». Comme si le coût était exorbitant.
En fait, une entreprise moyenne devrait investir un minimum de 1% de sa masse salariale en formation de toutes sortes afin de toujours être à l’affût des nouvelles façons de faire.
Une masse salariale de 100 000$ donne donc un budget prévisionnel de 1000 dollars. Donc si on veut élargir nos horizons et être à la fine pointe, ça ne devrait pas nous arrêter.
En passant, c’est encore le temps de s’inscrire pour le Rendez-vous végétal du 18 février prochain avec un excellent programme de conférences. Profession agriculteur.
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