La Cour de cassation a confirmé la condamnation à trois mois de prison ferme prononcée en mars dernier contre José Bové, qui s'en était pris à un McDonald's en construction à Millau (Aveyron) le 12 août 1999.
José Bové a indiqué à Millau, après le rejet par la Cour de cassation de son pourvoi dans l'affaire du « démontage » du McDonald's de Millau en 1999, qu'il n'était « pas surpris de la décision » et déclaré que lui et ses compagnons ne se sentaient « pas coupables ».
Le rejet du pourvoi en cassation de José Bové, qui devra donc exécuter sa peine de 3 mois de prison ferme suite aux dégradations commises sur un restaurant McDonald's, a suscité des réactions indignées à gauche, François Hollande déclarant que la place du leader syndicaliste « n'est pas en prison ».
José Bové, leader de la Confédération paysanne, a été condamné par la cour d'appel de Montpellier à six mois de prison ferme pour la destruction de plants de riz transgénique en 1999.
Huit mois de prison ferme ont été requis vendredi en appel à Montpellier contre le leader de la Confédération paysanne José Bové, jugé avec deux autres militants pour la destruction de plants de riz transgénique en 1999.
Quelque 2000 personnes, selon la police, se sont rassemblées dimanche aux côtés de José Bové devant le McDonald's de Millau pour protester contre la politique commerciale des Etats-Unis, les OGM et l'OMC.