Alors que les agents responsables canadiens et mexicains continuent de discuter de l'expansion de la main-d'oeuvre migrante mexicaine au Canada, les travailleurs eux-mêmes demeurent exclus de la conversation.
Le gouvernement du Canada investira un million de dollars, par l'entremise du Programme fédéral des conseils sectoriels, afin d'établir un nouveau conseil sectoriel voué à l'industrie agricole.
Plus de 1000 travailleurs agricoles en provenance du Guatemala se retrouvent cette année dans les fermes québécoises, et ces effectifs pourraient doubler d'ici 2010.
L'UPA et quatre autres syndicats ont présenté un mémoire commun réclamant non seulement le maintien, mais surtout des bonifications à la Loi favorisant le développement de la formation de la main-d'oeuvre, appelée aussi Loi du 1 %.
Cette aide financière, qui vient s'ajouter aux quelque 350 000 $ consentis en 2004, permettra d'allonger les périodes d'emploi dans le secteur forestier et de favoriser une meilleure formation chez les travailleurs afin de consolider les emplois déjà existants.
L'Institut québécois des ressources humaines en horticulture (IQRHH) a le plaisir d'annoncer que depuis le 7 avril dernier, le projet pilote sur la stabilisation de la main d'oeuvre horticole en Montérégie se concrétise par la fondation officielle du regroupement des entreprises membres du projet.
Ce n'est que depuis peu d'années que le compostage est considéré comme un mode de gestion viable du fumier de porc. Aujourd'hui encore, on pense que cette pratique s'accompagne d'une plus forte consommation de main-d'oeuvre et de coûts plus élevés que les méthodes traditionnelles de manutention du lisier.
L'OTPQ propose au gouvernement du Québec une solution à la pénurie de main-d'oeuvre en agroalimentaire : reconnaître davantage la formation technique des technologues professionnels québécois en accordant plus d'autonomie à ses membres dans l'exercice de leurs fonctions.
Jean-Pierre Berlan, chercheur à l'Institut national de recherche agronomique (INRA), a analysé la « californisation » de l'agriculture française. L'Europe importe désormais une main-d'oeuvre étrangère flexible pour ramasser ses fruits et légumes dans de vastes exploitations spécialisées.