Déjà rendu à mon 400e blogue

Déjà rendu à mon 400e blogue

Ce matin, je réalise que j’arrive à mon 400e texte de blogue. Wow! Déjà! Je suis un cartésien fini : je numérote tout ce que je touche! Si je suppose que je fais environ 50 textes par année, ça veut dire que ça fait déjà huit ans que j’ai le privilège de me retrouver dans l’infolettre du Bulletin des agriculteurs.

Faire la première page de La Presse

Faire la première page de La Presse

Surprise, dimanche matin, je vois l’article en première page de La Presse

J’ai eu le privilège d’une belle rencontre avec une journaliste il y a une dizaine de jours. C’était prévu un peu avant, mais Dame météo n’était pas favorable. On a fini par trouver la journée parfaite. Chaud et beau soleil. Et voilà que, surprise, dimanche matin je vois l’article en première page de La Presse.


Je ressemble au vieux radoteux du village. En fait, je ne veux pas radoter, je veux seulement mesurer d’où je viens pour mieux comparer avec ce que je peux faire aujourd’hui.

Hausse des taux d’intérêt : radotons un peu…

C’était l’époque où le maïs bougeait de 0,40-0,60$ du boisseau sur 365 jours

Le taux annuel d'inflation de base aux États-Unis s'est accéléré pour atteindre 6,6 % en septembre 2022, le plus élevé depuis 1982. Ces quelques mots déclenchent une foule de souvenirs. En 1982, je sortais de l’école. Je me souviens des taux d’intérêt de 24%...

Photo le 10 octobre d’un semis du 5 octobre. Un peu de chaleur et ça devrait sortir de terre bientôt.

Les semis achèvent

Notre période de récolte de maïs est devenue une période relaxe avec le temps.

Depuis le 2 avril qu’on est en mode semis. Nous sommes rendus le 11 octobre et on peut enfin dire que les semis achèvent. Ils achèvent parce que la fenêtre de potentiel de croissance disparaît à vue d’œil.


Une plante qui donne accompagnée d’une plante qui prend, le potentiel de croissance est toujours là.

Gel de la hausse des prix des fertilisants

Un couvert végétal bien planifié n’est pas une dépense, mais un investissement rentable

L’ensemble de nos superficies sont occupées d’un couvert végétal. En fait, c’est plus qu’un simple couvert végétal, c’est une façon de préparer notre résilience pour la prochaine saison, voire les prochaines années. Un couvert uniforme nous permet de réduire notre exposition aux hausses des fertilisants.

Transfert de connaissance

Transfert de connaissance

On a la chance d’être encore agriculteur aujourd’hui parce qu’on a capitalisé sur nos compétences tout en étant continuellement en formation continue.

La semaine dernière, on a reçu un groupe d’étudiants sur la ferme. C'est quand même spécial de réaliser que je me retrouvais dans ce genre de groupe il y a 40 ans pendant ma formation à l’ITA.



Vivre avec la météo

Vivre avec la météo

Reste seulement 1,5 ha à faire, mais je réalise que ce ne sera pas possible de terminer

Il arrive parfois que nos périodes de travail soient tellement chargées que le moindre 60 minutes de retard nous fait rater la cible. Ça commence par Gertrude qui arrive finalement sur la ferme deux jours plus tard que prévu. L’objectif de récolter nos haricots secs avant la pluie est devenu impossible.


Nous avons installé des cultures courtes et semé un couvert végétal contenant des légumineuses qui captent l'azote de l'air grâce à leur nodules (usine végétale de transformation). Cet azote sera disponible pour la culture suivante. À noter que chaque unité d’azote organique dégage cinq fois moins de GES que le l’azote commercial.

Agriculture et changements climatiques

L’agroenvironnement, la santé des sols et la qualité de l'eau, c'est l'affaire de tous.

En cette période d’élection, certains trouvent le moyen de régler le cas de l’agriculture en mentionnant qu’il faut s’orienter sur un modèle biologique. Pourtant, sur notre ferme, on a réduit de 32% nos gaz à effet de serre et réduit de 35% nos pesticides. Notre ferme n’est pourtant pas certifiée biologique…

Les épis sont réguliers et aucune maladie de feuillage.

Ma tournée des grandes cultures

Pour le maïs, le feuillage est sain, sans maladie. Le soya semble promettre des rendements en haut de notre moyenne.

À voir certains commentaires sur la Tournée des grandes cultures, je commençais à m’inquiéter un peu par rapport à nos champs. On aura une meilleure vue d’ensemble à la tombé des résultats finaux, mais moi ça me donne le coup de pied pour retourner faire une mini tournée dans nos champs.