En ce lendemain de Saint-Valentin, le secteur agricole canadien est invité à se laisser parler d’amour!
Le 15 février a en effet été désigné le Jour de l’agriculture au Canada. Comme il est dit dans le communiqué de presse de l’organisation de la journée, celle-ci « vise à reconnaître les efforts et les réalisations des agriculteurs et de l’industrie agroalimentaire, un secteur crucial pour l’alimentation des gens d’ici et d’ailleurs et qui contribue à l’économie ».
La journée veut également mettre en lumière le travail des gens de ce secteur souvent méconnu et pris pour acquis. « Peu importe les conditions météorologiques et les nombreux défis auxquels ils font face, ils continuent de nous fournir des aliments sains et nutritifs », souligne aussi le communiqué.
À lire aussi
Une dernière édition réussie d’Expo-Champs sur le site de St-Liboire
Après 26 ans, les organisateurs de l’événement tournent une page de cet événement d’envergure dans le secteur agricole.
La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a renchéri sur la même note. « Le Jour de l’agriculture canadienne, je vous invite à lever vos fourchettes en l’honneur de nos productrices et producteurs. Leur passion, leur ténacité, leur capacité d’adaptation et leur engagement à l’égard de l’environnement et du bien-être animal nous permettent de demeurer un leader mondial en agriculture durable. »
Les Producteurs de grains (PGQ) ont profité de l’événement pour rappeler leurs demandes par rapport aux 34 M$ en droits de douane payés par les producteurs agricoles de l’Est du pays. Ces derniers ont demandé que les sommes leur soient retournées directement pour pallier aux coût engendrés par ces droits. La vice-première ministre Chrystia Freeland et Mme Bibeau n’ont pas donné suite à leur déclaration d’agir faite en décembre dernier, selon les PGQ.
Avec les Grain Farmers of Ontario et l’Atlantic Grain Council, les PGQ renouvellent donc leurs demandes. Ces dernières portent sur une action immédiate visant à rembourser les droits de douanes sur les engrais, une révision des chaînes d’approvisionnement des intrants agricoles, un plan à long terme sur le même sujet des intrants végétaux et les restrictions commerciales, ainsi qu’une stratégie d’investissement à long terme dans les technologies alternatives de nutrition des plantes et l’innovation dans la production de grains du Canada.
