Créé en 2012, le système BioDirect repose sur l’utilisation de molécules présentes dans la nature pour remplacer ou compléter les molécules chimiques utilisées dans la fabrication des pesticides. Ces biopesticides sont des produits certifiés 100 % biologiques. Le développement de ces molécules vise autant le contrôle des mauvaises herbes, des insectes et même des virus.
Cette technologie est basée sur l’interférence de l’ARN (acide ribonucléique) ou ARN i. L’ARN est une multitude de codes génétiques dont chacun est responsable d’une fonction vitale de la cellule. En interférant avec l’ARN, on peut réduire l’expression de certains gènes. C’est un mécanisme naturel qu’on retrouve dans toutes les cellules. Par exemple, les cellules utilisent ce mécanisme pour se protéger d’un virus en diminuant l’expression du gène associé au mode d’action du virus. En ciblant un gène spécifique, l’application d’un biopesticide à base d’ARN i peut neutraliser des gènes indésirables. « Ainsi, des mauvaises herbes devenues résistantes au glyphosate pourraient redevenir sensibles », explique Patrice Lévesque, directeur des ventes, partenaires commerciaux maïs et soya, chez Monsanto lors d’une récente journée d’information aux producteurs.
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Une autre utilisation du système BioDirect consiste à appliquer un biopesticide à base de Bt pour le contrôle de différents insectes sans utiliser des plantes OGM. Cette alternative augmente les options disponibles aux producteurs, selon Monsanto.
Source : Agro News et Monsanto