La qualité des grains canadiens est reconnue ici comme ailleurs dans le monde. Pour préserver cette réputation, il est important pour tous les acteurs de la chaîne de valeur de respecter les règles.
Pour le producteur, certains facteurs affectant la qualité des grains sont hors de son contrôle, par exemple les conditions météo. Toutefois, au moment des battages, il y a deux mesures de sécurité à prendre concernent l’application de pesticide en pré-récolte, comme le glyphosate par exemple. Ne pas appliquer trop tôt ni trop tard. L’étiquette du glyphosate indique de ne pas appliquer si la teneur en eau des grains est supérieure à 30 %. Au-dessus de 30 %, les grains peuvent absorber le produit et il y a risque de retrouver des traces dans le grain récolté. Le délai de récolte (nombre de jours entre l’application et la récolte) doit aussi être scrupuleusement respecté.
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Des lots complets peuvent être déclassés si les résidus retrouvés dépassent le seuil minimum. Les tests pour détecter la présence de pesticides sont de plus en plus précis. On parle de partie par milliard et même de partie par billion. Une partie par billion représente une seconde sur 32 000 ans. Donc, un seul champ ou un fond de camion peut contaminer tout un bateau. L’importance de respecter l’étiquette est toujours d’actualité. Les mêmes précautions s’appliquent lors de l’homologation d’une nouvelle technologie. Surtout si cette dernière est approuvée au Canada, mais pas dans les marchés d’exportation.
Source : Ontario Farmer