France, 7 mars 2002 – Le Syndicat national de l’industrie animale (Snia) demande aux fournisseurs de matières premières d’étiqueter clairement leurs produits et de faire état de la présence d’OGM. Même si la réglementation européenne tarde, la France a prévu des règles précisantla teneur en Organismes génétiquementmodifiés selon quatre cas de figure: la mention « contient des OGM » figure sur l’étiquette sur la teneur en OGM est supérieure ou égale à 1%; si la teneur en OGM est inférieure à 0,01% soit 1 pour 10 000, ce qui est le seuil de détection, le produit est étiqueté « sans OGM » ou « non OGM ». Entre 0,01% et 1%, il n’est fait aucune mention. Le Snia ajoute que si le Brésil, principal fournisseur de soja en France, a refusé les OGM au niveau fédéral, en revanche, entre 35 et 45% de la culture de soja dans les états du sud, frontaliers avec l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay, est génétiquement modifié. Sur l’ensemble du Brésil, 7 à 8% du soja peut être considéré comme génétiquement modifié, selon le syndicat. Cela signifie, insiste le Snia, qu’on peut trouver du soja inférieur à 1% d’OGM dans les différents pays producteurs (Brésil, Inde etc ), y compris en France avec le soja de pays.
À lire aussi

Drones et pesticides : est-ce pour bientôt?
Le champ est mouillé et c’est le temps d’appliquer un fongicide. On sort le drone? Pour l’instant, ce n’est pas encore permis. Le point sur la question avec Olivier Barmettler, d’OJ Ag, que nous avons rencontré sur la parcelle de démonstration du Bulletin à Expo-Champs.
Source : Les Échos