L’épisode d’influenza aviaire de 2015 a été la pire crise sanitaire en production animale que les États-Unis ont connue. Un constat : ils n’étaient tout simplement pas prêts. Les pertes commerciales ont été colossales.
Dans une conférence présentée lors de l’assemblée générale annuelle de l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA), le coordonnateur de l’organisme, Martin Pelletier, a présenté une compte-rendu de l’épisode. Voici les faits saillants de cet épisode :
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- Virus : Influenza aviaire hautement pathogène H5N2
- Début de l’éclosion : décembre 2014, 23 janvier 2015 dans un élevage commercial, voie migratoire du Pacifique
- Fin de l’éclosion : 17 juin 2015, voie migratoire du Mississipi
- Aucun cas dans la voie migratoire de l’Atlantique (Québec)
- Troupeaux affectés : 211 commerciaux (dans 9 états), 21 élevages de basse-cour (dans 11 états)
- États affectés chez les élevages commerciaux ou de basse-cour, ou chez les oiseaux sauvages : 21
- Principaux états affectés : Minnesota (110 cas) et Iowa (77 cas)
- Source possible du virus : Asie
- Productions touchées : poulettes et pondeuses d’œufs de consommation (42,1 millions), et dindons (7,8 millions), aucun troupeau de poulets à griller
- Coût pour les contribuables : près de 1 milliard $
- Pertes directes pour l’industrie : 1,6 milliard $
- Pertes pour l’ensemble de l’économie : 3,3 milliards $
- Pertes d’emplois : 8 500
- Baisse de production de dindons : 2%
- Baisse de production d’œufs de consommation : 5%
- Impacts sur les exportations : 75 pays ont émis un embargo partiel ou total sur les exportations de volailles ou de produits de volailles, et diminution de 21% d’exportations pour le dindon et de 8,7% pour le poulet comparativement à 2014
- Principales raisons de propagation : application insuffisante des mesures de biosécurité recommandées; de plus, les options et procédures disponibles étaient inadéquates pour faire face à la grosseur des sites de production et l’ampleur de la situation.