La crise financière qui secoue le secteur bancaire aux États-Unis pourrait avoir des répercussions importantes pour le secteur de la recherche, dont les sciences de la vie.
Un article de l’Agence Science-Presse indique que la Silicon Valley Bank, une banque californienne qui a déclaré faillite en début de semaine, fournissait des services à près de la moitié des entreprises dans le secteur des technologies et des sciences de la vie et qui dépendaient du capital de risque aux États-Unis. Parmi elles figurent des sociétés émergentes dans les technologies de capture de carbone.
Le gouvernement américain a annoncé des mesures parmi lesquelles les clients pourront récupérer l’argent déposé dans leurs comptes. Au-delà de ce geste, les entreprises se demandent si les investisseurs seront frileux à miser dans des entreprises en démarrage et dont le développement dépend du capital de risque. Les secteurs de pointe en science, dont ceux travaillant à des solutions à la crise climatique, pourraient être davantage touchés.
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L’article note qu’aux États-Unis, le secteur de la recherche pourrait être moins affecté grâce au programme voté par l’administration américaine, l’Inflation Reduction Act, qui prévoit des investissements massifs dans les technologies vertes.
Également, la hausse des taux d’intérêt bouleverse le financement des secteurs de la recherche, dont en environnement. Elles ont pu compter, comme beaucoup d’entreprises en démarrage, sur des taux d’intérêt faibles, mais elles dépendent des banques et du niveau de risque anticipé.