Sept cents producteurs des quatre coins de la province cultivent plus de 2 300 hectares ou 23 km carrés de fraises. Leur chiffre d’affaires s’élève annuellement à 16 millions de dollars, ce qui place l’industrie de la fraise du Québec en troisième position, après la pomme et le bleuet Pour récolter ces milliards de fruits, ils engagent chaque été quelque 10 000 cueilleurs, majoritairement des étudiants.
Grâce à la création de variétés plus hâtives et plus tardives, la saison de la fraise – qu’il n’y a pas si longtemps durait quelques semaines – s’échelonne désormais de la mi-juin à la mi-octobre. |
Et ces données ne comprennent pas les retombées indirectes engendrées par la revente et par la transformation. La fraise du Québec fait indéniablement rouler notre économie !
Une culture capricieuse
La fraise est aussi fragile. Au fil des ans, les producteurs ont mis au point des techniques écologiques qui l’entourent de petits soins. Ces systèmes favorisent l’ensoleillement, ce qui donne un fruit plus sucré arrivant à maturité plus rapidement. Ils ont aussi l’avantage de prévenir les maladies du sol. Les producteurs de fraises du Québec réussissent ainsi à produire des fraises juteuses, sucrées et vitaminées dans un environnement naturel et sain.
La fraise du Québec a plusieurs visages. En effet, pour notre grand bonheur, les producteurs d’ici en cultivent une quinzaine de variétés. Plusieurs raisons justifient cette multiplication des variétés : résistance à certaines maladies, type de sol, goût du public, etc. Ce qu’il faut retenir, c’est que grâce à la création de variétés plus hâtives et plus tardives, la saison de la fraise – qu’il n’y a pas si longtemps durait quelques semaines – s’échelonne désormais de la mi-juin à la mi-octobre.
Pour connaître les endroits d’auto-cueillette les plus près de chez vous, communiquez sans frais au l-877-8-FRAISE.