Le Conseil national pour le soin aux animaux d’élevage (CNSAE) est confiant de pouvoir rendre public son nouveau Code pour les porcs le 1er juin prochain. La période de commentaires du public qui suivra pourrait permettre au CNSAE de finaliser le Code à la fin de 2013.
Contrairement à ce que certains médias peuvent avoir laissé entendre, le retard du dépôt du rapport du Comité d’élaboration du code n’est pas dû à l’industrie qui aurait demandé de faire une analyse économique des impacts des changements pour les producteurs de porcs.
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.
« L’entente sur le libellé définitif de quelques sujets restants et la nécessité de tenir une autre réunion en personne ont retardé le processus », peut-on lire dans un communiqué du CNSAE.
Le Conseil canadien du porc a bien demandé l’autorisation de procéder à une analyse économique avant la diffusion du code pour commentaires publics. Ce que le CNSAE a non seulement accepté, mais encouragé. Le retard dans la production du Code permettra cette analyse.
Le Code sera rendu public sur le site internet du CNSAE. Toute personne intéressée pourra alors faire ses commentaires au Comité qui en tiendra compte dans la production du Code définitif.
« La plupart des codes, y compris le code de porc, ont dû faire face à des problèmes communs comme la façon de lutter contre les pratiques douloureuses, la façon d’aborder les systèmes de logement, y compris les allocations d’espace, explique la directrice générale du CNSAE, Jackie Wepruk, dans une entrevue accordée à Farmscape. Ce sont des sujets où il peut y avoir des points de vue très divers de sorte que le but est d’atteindre un équilibre qui est bon pour les animaux, réalisable par les producteurs et durable pour l’avenir d’une manière qui répond également aux besoins du marché et des attentes. Je pense que les membres du Comité de développement du Code pour les porcs méritent de nombreuses félicitations pour leur dévouement à cet objectif. Le processus a été a certainement difficile. »