Québec (Québec), 1 août 2001 – Pendant que la haute technologie bat de l’aile, l’agriculture québécoise se porte très bien.
Cela est due à une conjoncture économique favorable mais aussi au soutien financier de la Société de financement agricole du Québec (SFA) dont le portefeuille de garanties de prêts totalise maintenant 3,7 milliards $.
En 2000, la SFA a prêté aux producteurs et aux entreprises agricoles du Québec 784,1 millions $, ce qui porte à plus de 2,2 milliards $ les sommes avancées à cette fin au cours des trois dernières années, indique le rapport annuel de la société d’État.
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La SFA a effectué exactement 6 490 prêts agricoles dont le plafond est de 2 millions $. Le taux d’intérêt est basé sur les taux hypothécairciété note cependant qu’au 31 mars 2001, presque la moitié des emprunteurs avaient des paiements en arrérages.
À ces prêts agricoles, s’ajoutent des ouvertures de crédit de 52 millioons $ et des prêts forestiers de 9,6 millions $. Selon la SFA, ces prêts ont permis de réaliser des investissements de 900 millions $ et de créer 6 900 emplois.
Il n’est donc pas étonnant qu’ainsi appuyée par Québec, l’agriculture québécoise ait enregistré des recettes spectaculaires de 5,4 milliards $ en l’an 2000 et que l’on s’attende à un rendement similaire cette année.
Les ventes de produits agricoles se sont accrues de huit pour cent tandis que le revenu net des entreprises et des agriculteurs a grimpé de 17 %. Les dépenses d’immobilisations ont totalisé 713 millions $ et atteindront un niveau comparable cette année, estime la SFA.
Plus de la moitié des prêts consentis sont allés à l’industrie laitière mais nombreux sont ceux qui ont été consentis aux industries porcine, bovine, avicole et horticole. Ces prêts ont servi à la construction de bâtiments, à l’achat de fermes, d’équipements, d’animaux et de quotas. C’est en Montérégie, en Chaudières-Appalaches, dans le Centre-du-Québec, en Estrie et dans le Bas-Saint-Laurent que le plus grand nombre de prêts ont été consentis.
Rappelons que la Société de financement agricole n’existe plus. Depuis le 17 avril dernier, le gouvernement a regroupé au sein de la Financière agricole du Québec tous les programmes de protection du revenu, d’assurance et de financement agricoles.
Source : Presse Canadienne
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
La Financière agricole du Québec
http://www.financiereagricole.qc.ca