Conséquence logique de la chute du baril de pétrole, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de réduire les prévisions de croissance pour le Canada pour cette année, mais aussi pour l’année prochaine.
De 2,6%, la croissance anticipée est maintenant de 2,2% pour 2015. Pour 2016, la croissance a été retranchée de 0,3% à 2,1%.
En tant que pays exportateur de pétrole, l’organisme juge que le pays sera affecté par le creux en six ans affiché par le prix du baril de pétrole.
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À l’inverse, l’Europe et l’Asie vont bénéficier de ce recul. La croissance aux États-Unis est de son côté inchangée et demeure forte à 3,1% en 2015 et 3% en 2016.
Au niveau mondial, le PIB devrait s’accroitre de 0,1% à 4% cette année et de 0,2% à 4,3% l’an prochain.
«Le recul des prix du pétrole augmente le revenu réel des ménages tout en réduisant les coûts des entreprises, et il devrait conséquemment être bénéfique à la croissance mondiale, indépendamment de la perte de revenus pour les producteurs pétroliers», a indiqué l’OCDE.
Le cours du pétrole brut se trouve actuellement environ 35% en deçà de son niveau au moment où les précédentes prévisions de l’OCDE ont été préparées, en novembre, a rappelé l’organisme.
Dans sa mise à jour de mercredi, l’organisation avertit qu’une inflation et des taux d’intérêt inhabituellement faibles pourraient augmenter le risque d’instabilité financière mondiale. En outre, le taux de chômage reste élevé dans plusieurs pays, a-t-elle ajouté, malgré l’amélioration du portrait de la croissance.
Selon l’organisation, l’Inde devrait connaître cette année une croissance de 7,7%, contre 7,0% pour la Chine. La prévision pour la croissance économique du Japon a été légèrement augmentée à 1,0%.
Source: Presse canadienne