Plus de 500 visiteurs se sont présentés à la journée portes ouvertes du 11 juin des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ). L’évènement a eu lieu à Laurierville, là où se trouve un des entrepôts de la réserve stratégique de sirop d’érable, unique en son genre dans le monde. C’est grâce à cette réserve que les PPAQ ont pu conserver au fil des ans des prix de vente stables, malgré les aléas des saisons des sucres.
« Il fallait être visionnaire pour créer, il y a 25 ans, une réserve pour mettre en commun les invendus de notre production. (…) Grâce à la réserve stratégique, nous pouvons répondre à la demande toujours grandissante de sirop d’érable, ici comme à l’étranger, peu importe l’ampleur de la récolte », a déclaré Luc Goulet, président des PPAQ. Il a rappelé que les acériculteurs assumaient seul le financement de la réserve.
Les PPAQ comptent trois entrepôts qui cumulent une capacité de 133 millions de livres de sirop d’érable, soit 218 000 barils ou 53 piscines olympiques. La valeur à pleine capacité de cette réserve est estimée à près de 450 M$.
L’usine-entrepôt de Laurierville possède une superficie de 268 000 pieds carrés et une capacité d’entreposage de 55 millions de livres. C’est à cet endroit, acheté en 2012, que se tiennent les opérations de pasteurisation et de nettoyage des barils. En ce moment, il contient environ 5 millions de livres de sirop. La réserve au complet, en tenant compte des trois entrepôts compte un peu plus de 40 millions de livres de sirop d’érable pour une valeur d’environ 133 millions de dollars.
L’association y a effectué des travaux en 2024 qui ont permis d’installer trois nouveaux réservoirs de conditionnement en acier inoxydable de 20 000 litres et de doubler la capacité de traitement. Une quantité record de plus de 45 millions de livres de sirop d’érable aurait été pasteurisée cette année.
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Terminé également en 2024, le réservoir est maintenant doté d’un système de robotisation du nettoyage intérieur des barils. Le système créé pour les PPAQ intègre un bras robotisé capable d’identifier et de manipuler différents types de barils vers des stations de nettoyage spécialement conçues à cet effet. Le nettoyage est effectué grâce à la vapeur sous pression.
Réalisé en partenariat avec la firme Leclerc Robotique, le projet a bénéficié d’un soutien financier de 884 965 $ d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de 350 000 $ de la part d’Investissement Québec.
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