Twitter contre la légionnaire uniponctuée

Publié: 21 juin 2012

,

Les médias sociaux peuvent servir à combattre les insectes ravageurs! Depuis deux semaines, Twitter est aux premières lignes dans l’épidémie de légionnaire uniponctuée en Ontario.

Le tout a commencé avec un « tweet » d’un producteur, qui diffusait une photo d’une légionnaire uniponctuée trouvée dans son champ. Ceux qui le suivent sur Twitter sont à leur tour allés dépister, puis ont eux aussi diffusé des photos.

Les échanges se sont accélérés, les agronomes du gouvernement et de l’industrie se sont mis de la partie, les producteurs ont pu poser des questions et obtenir des réponses sur les seuils d’intervention.

À lire aussi

Le maïs-ensilage et l’ensilage de foin sont tous les deux de super aliments pour les vaches laitières, mais ils offrent chacun des avantages et des inconvénients.

Lait : combien de maïs-ensilage dans ma ration?

Vous êtes-vous déjà demandé quel était le meilleur ratio maïs-ensilage/ensilage de foin? Le Bulletin des agriculteurs a rencontré deux producteurs laitiers qui dévoilent leur recette gagnante.

« Les photos ont commencé à devenir de plus en plus dramatiques. On a vu des champs de blé ravagés, avec des légionnaires jusque dans le gazon derrière la maison », rapporte Peter Gredig, producteur et animateur du site The Mobile Farmer, dans une vidéo sur Real Agriculture.

Les messages sur Twitter étant limités à 40 caractères, les producteurs ont reçu de l’information très terre à terre et ont pu pulvériser au bon moment. « Pour moi, ce n’était pas que de la jasette, c’était de l’information avec beaucoup de valeur, affirme Peter Gredig. Ça m’a incité à dépister alors qu’autrement, je ne l’aurais pas fait. »

Pour que Twitter soit véritablement utile, il faut s’assurer de suivre des gens crédibles, dont on respecte le bon jugement. Ce peut être autant des pairs (autres agriculteurs) que des experts.

Dans le cas de la légionnaire uniponctuée, l’infestation a pris de l’ampleur simultanément dans les champs et sur Twitter. On a pu suivre la progression par région et voir de nombreuses photos de larves. « Avec nos téléphones intelligents, nous pouvons tous prendre de très bonnes photos », affirme Peter Gredig.