Londres (Grande-Bretagne), 25 février 2002 – La maladie de la vache folle se transmet uniquement par voie alimentaire, et pas par hérédité, selon des conclusions vétérinaires rendues publiques en Grande-Bretagne, le pays européen le plus touché par cette maladie.
Le professeur John Wilesmith, de l’Agence des laboratoires vétérinaires, a affirmé sur la BBC-radio que la transmission par hérédité, d’une génération à l’autre de bovins, était désormais jugée exclue.
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.
« Notre souci présent concerne la contamination d’aliments pour bétail importés en Grande-Bretagne », a affirmé le Pr Wilesmith.
« Il existe donc toujours le risque de contamination à partir des cargaisons de bateau, parce que les aliments pour bétail sont échangés dans le monde entier et que nous savons qu’un certain nombre de pays l’ont (la maladie de la vache folle) », a poursuivi ce spécialiste.
Un responsable de la Commission britannique de la viande et du bétail, Tim Miles, a estimé que ces conclusions plaidaient pour la fin de l’embargo à l’exportation d’embryons de veaux britanniques.
M. Miles, qui est chef vétérinaire auprès de cette Commission, a également demandé des contrôles plus stricts aux frontières britanniques pour mieux identifier les lots d’aliments pour bétail qui peuvent être contaminés.
178 644 cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle), ont été recensés à ce jour dans le cheptel britannique. 114 personnes ont été atteintes à ce jour dans ce pays de la forme humaine de cette maladie, le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, dont 8 sont encore en vie.
Source : AFP