À la Ferme Lampardis de Sainte-Séraphine, au Centre-du-Québec, les efforts de chacun sont mis à contribution afin de produire et de valoriser des fourrages de haute qualité. Les Lampron sont largement récompensés pour leur travail : le troupeau de 62 vaches leur permet d’atteindre une production annuelle de 10 196 kg. En 2013, la quantité de concentrés servis par vache n’était que de 1943 kg.
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Ce mois-ci, on vous raconte l’histoire d’une entreprise d’ici spécialisée dans la culture, la production et la transformation de la caméline. On vous présente aussi des producteurs qui ont décidé de remplacer leurs vaches Holstein par des Jersey. On vous parle aussi d’un robot qui épand du fumier aux champs.
Sur les fermes spécialisées en grandes cultures, les fourrages font rarement partie de la rotation. À force de cultiver maïs et soya, certaines terres se sont appauvries, compactées et leur structure s’est dégradée. Résultat : les rendements stagnent ou régressent. La solution passerait-elle par l’introduction de prairies dans la rotation, même chez ceux qui n’ont pas de bétail à nourrir?
Depuis 15 ans, une ancienne ferme laitière de la Montérégie se spécialise dans la production de foin pour le commerce, mais attention, il s’agit de foin de première qualité. Annuellement, quelque 6000 grosses balles sont récoltées et entre 6500 et 7000 sont achetées, puis revendues. L’entreprise Norfoin a même conçu son propre séchoir à foin.
De plus en plus de producteurs laitiers se forment à l’école de Signes de vaches. Le but : obtenir deux lactations de plus par vache. Pour y arriver, les vaches doivent être confortables et en santé. On se doit donc d’observer les vaches et de corriger les situations problématiques. La vache a-t-elle assez d’espace dans sa logette? Est-ce que la luminosité est bonne? Voilà autant de questions à se poser.
Francis Desrochers, producteur de pommes de terre de table, est un artiste. Son art : maîtriser les rouages de l’irrigation. Il a recours aux gicleurs, aux enrouleurs, aux rampes et aux pivots. L’irrigation lui a permis d’augmenter ses rendements de 2250 kg/0,4 ha à 4500/0,4 ha, pour des revenus de 500 $/0,4 ha à 1000 $/0,4 ha.
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