3. Suivre un plan
Selon Jean Brisson, de Valacta, une fois que l’estimation du temps requis est accomplie, il suffit d’intégrer les opérations à un plan global afin de les optimiser et d’éviter les mauvaises surprises.
Par exemple, un producteur commence à faucher à 10 h du matin. À 15 h, il commence la récolte. Son objectif : ensiler 40 boîtes. Temps estimé pour accomplir la tâche : dix heures. À ce rythme, le chantier se terminera à une heure du matin. Solution proposée : faucher plus tôt afin de clore le chantier plut tôt dans la nuit. Selon Jean Brisson, nul besoin d’attendre la levée de la rosée pour amorcer la fauche des plantes fourragères.
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Élaborer le plan de la journée de récolte passe par l’analyse du détail de la capacité de chacune des opérations. Cette étape constitue en quelque sorte le diagnostic des opérations et la recherche de solutions. « Faire le plan de la journée permet de mettre toutes les pièces du casse-tête en perspective, de voir les zones à améliorer et de trouver des solutions, en plus de déterminer les ambitions de la journée », précise Jean Brisson.