Comment faire couler la COP15

Comment faire couler la COP15

Si je me concentre sur ce qu’on peut faire sur notre ferme, le travail reste gigantesque

La COP15 sur la biodiversité a retenu une grande attention médiatique en fin d’année 2022. Du haut des airs : un consensus jugé historique sur les grands enjeux généraux. Le défi maintenant, c’est d’appliquer de nouvelles façons de faire quotidiennement pour que les résultats se réalisent sur le terrain.

Pratiquement aucune différence visuelle sur le comportement du maïs-grain.

Produire du maïs-grain plus vert, quelques règles de base

On aurait pu s’en tenir à 100 unités d’azote au total pour obtenir une meilleure marge nette

On entend souvent parler du coût en temps et en semences des couverts végétaux. Chaque unité d’azote que j’arrive à faire produire par mon système de culture émet cinq fois moins de GES que la même unité fabriquée en usine. Je vous partage nos résultats de récolte.


Ça se passe souvent entre celui qui pitonne sur le clavier et l’écran.

Raconter 40 ans en 120 minutes

Il y a une grande différence entre la connaissance et la façon qu’on applique cette même connaissance

Je me sens vraiment privilégié d’avoir la possibilité de partager notre parcours d’agriculteurs aux futurs agronomes de l’Université Laval. Rien de payant en dollars sonnant là-dedans, mais payant en valeur de transfert de connaissances.



Il y a sûrement moyen d’améliorer la distribution des marges dans cette chaîne de valeur. À condition de vouloir la redéfinir si on veut être le plus efficace possible.

Le buzz est aux vaches!

Je reçois encore autour de 0,22$ sur chaque pain qui se détaille à plus de 4$

J’ai beau travailler plus de 100 heures par semaine, m’occuper des champs et nourrir notre biodiversité, je suis payé aux tonnes produites. Malheureusement, on semble préférer discuter du buzz des vaches en cavale que des défis à surmonter pour réussir à bien nourrir nos gens.



Choisir ses semences; faire le bon choix

Choisir ses semences; faire le bon choix

Avec la météo qui varie, il est important de trouver les semences les plus résilientes possibles

Un peu comme tout le monde, je me retrouve dans la période des décisions face aux semences. Je me concentre à choisir des semences que je considère comme un bon cheval, toujours là et capable de traverser les bonnes comme les moins bonnes saisons.

Le maïs a un indice de récolte de 50% : la portion en grain représente la moitié de la matière sèche aérienne, l’autre moitié étant des résidus.

Le maïs épuise nos sols, vrai ou faux?

La culture de maïs laisse derrière elle une quantité imposante de résidus

En situation de monoculture ou lorsqu’aucune mesure d’atténuation n’est mise en place, la culture du maïs peut dégrader nos sols. Cependant, si on l’intègre dans une rotation des cultures, elle peut également les améliorer.



On a commencé à installer des avaloirs au milieu des années 1990 pour s’assurer que nos raies de curage causent moins de perte de sol vers le cours d’eau.

Un peu plus pour la qualité de l’eau

Nous sommes maintenant rendus à 100 avaloirs en fonction.

On a commencé à installer des avaloirs au milieu des années 1990. Pourquoi? Pour s’assurer que nos raies de curage causent moins de perte de sol vers le cours d’eau. Et qui dit perte de sol, dit perte d’éléments nutritifs et tout ce que ça comporte.