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Discrimination professionnelle!
Le projet de loi qui vise les actes agronomiques tournant autour des pesticides me paraît de plus en plus flou.
Si je comprends bien entre les lignes du nouveau projet de loi sur les actes agronomiques, je ne pourrai plus acheter mes produits de mon représentant agronome qui vend les produits dont j’ai besoin. J’ai l’impression qu’on veut contrôler le processus d’en haut sans trop se salir les mains pour satisfaire certaines inquiétudes, au lieu de mettre les mains directement dedans.
Nos semis sont terminés, enfin!
On a décidé d’étaler nos périodes de semis, ça nous permet de partager les risques
Comme si c’était une tâche ingrate qu’on devait terminer coûte que coûte avant une certaine date. Effectivement, plusieurs cultures exigent d’être semées tôt si on veut s’assurer du meilleur potentiel de rendement pour celles-ci. Mais trop tôt n’est pas mieux non plus!
Repenser notre circuit alimentaire
Je me suis dis que ce n’était pas normal qu’on ait une si petite influence sur le prix du produit final.
Le pire c’est que les gens en général pensent que c’est à cause des agriculteurs que le panier d’épicerie monte en flèche. Bien oui, on reçoit plus pour notre blé. Mais une augmentation de 35% de la matière première qui représente 5% du produit final. Ça représente environ 0,07$ sur chaque pain. Bien conscient que notre augmentation, qui s’additionne aux autres augmentations des autres secteurs de la chaîne de transformation, finisse par faire mal aux porte-feuilles des consommateurs. D’où l’idée de repenser notre modèle de partage de responsabilité.
Innovation d’adaptation
Aussi bien s’organiser pour prendre la pluie quand elle passe que de l’attendre avec impatience pour réussir un semis uniforme
Les semis se poursuivent et on croit de moins en moins à la pluie qu’on nous annonce. C’est comme si on faisait une psychose météo. Comme si elle manigançait un plan diabolique dans notre dos. Nos deux dernières années d’apprentissage en mode sécheresse intensive nous font planifier autrement. On aime mieux essayer de nouvelles façons […] Lire la suite
Sécheresse : jamais 2 sans 3?
Hier, il fallait descendre à 7 cm pour trouver de l’humidité
Pas de panique, je ne veux surtout pas stresser personne. Mais on dirait que le vieux dicton jamais deux sans trois est en train de se reproduire. Il est encore tôt et ça peux changer rapidement. Mais ça sent la sécheresse… On cherche la zone d’humidité pour bien placer notre semence et c’est de plus […] Lire la suite
Marché du maïs : de mieux en mieux ou de pire en pire, au choix…
Ce n’était pas nécessairement la meilleure année pour que ça arrive, mais c’est le cas: le début de saison est difficile et tarde aux États-Unis. Essentiellement, depuis la mi-avril, le temps frais et surtout les précipitations à répétition persistent dans le Midwest américain. Et, malheureusement, on annonce encore deux autres semaines de précipitations encore au-dessus […] Lire la suite
L’agriculture en mode Road Runner!
Ce matin, j’ai un horaire des plus chargé. Première pulvérisation. Je parviens à arriver tout juste à l’heure à la rencontre champ du bassin versant rivière Pot au Beurre. Visite aux champs avec les gens de l’IRDA. Écriture de mon texte. Deuxième pulvérisation… Bip Bip! Road Runner! Vous vous souvenez de ce dessin animé?
Cultures : une nouvelle chronique dans Le Bulletin!
La chronique Entre deux rangs est publiée chaque mois dans le magazine et sur le site du Bulletin des agriculteurs
Le Bulletin des agriculteurs lance une nouvelle chronique sur le maïs, le soya et les céréales pour aider les producteurs à exceller encore davantage dans leurs cultures. Pour ce faire, Le Bulletin a déniché un expert en la matière : l’agronome Jean-Marc Montpetit.
Un printemps de plans B
Spécial quand on revient à un printemps dans la normale. Vous me direz dans la normale? Je dirais un peu plus froid que la normale. On à plutôt l’impression d’être en retard parce qu’on se souvient de l’an passé qui, en fait, était une année exceptionnelle. Cette année on semble plutôt se diriger complètement de […] Lire la suite
Pourquoi se soucier de l’agroenvironnement?
Se préoccuper de l’agroenvironnement est une chose. Parvenir à s’en servir comme levier économique en est une autre
On me pose souvent la question, et j’avoue que je me la pose à l’occasion. Surtout quand ça va moins bien et que le doute ou la surcharge de travail qu’on s’est nous-même imposée font leur œuvre. Premièrement, le mot agroenvironnement est très large de signification, tout comme le spectre élargi des actions qu’on peut poser sur nos fermes.