En l’espace de quelques années, l’utilisation de semences traitées est devenue la norme dans les cultures de maïs et de soya au Québec. Parallèlement, les apiculteurs continuent à subir d’importantes pertes dans leurs colonies d’abeilles. Les traitements de semences, par leur manipulation aux semis ou la présence de leurs molécules actives de façon systémique dans la plante, seraient-ils en partie responsables des forts taux de mortalité parmi les abeilles?
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Au Québec, les taux de mortalité sont-ils les mêmes dans toutes les régions agricoles?
Claude Boucher, médecin vétérinaire au MAPAQ
Quand on observe les résultats région par région, on ne voit pas de différence entre les taux de mortalité des colonies à la suite de l’hivernage. Par exemple, il n’y a pas de différence significative entre la Montérégie, où il se fait beaucoup d’agriculture intensive en maïs et soya, et d’autres régions où ces cultures sont inexistantes.
Jean-Pierre Chapleau, apiculteur
En tant qu’apiculteur, j’ai modifié ma gestion pour m’éloigner des champs de maïs, là où je constatais des taux supérieurs de pertes ou des colonies plus faibles au printemps.