
*En moyenne c’est bien, mais comme je m’amuse souvent à le dire « une main dans le poêle et une main dans le frigo, en principe si je fais la moyenne je devrais être bien ». C’est un peu ce qui se passe cette année du côté de la première fauche 2023. Les moyennes, c’est rarement représentatif !
Froid, chaud, trop chaud, sec, trop sec. C’est un beau résumé de la situation météorologique.
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Les grains plombés par les bonnes conditions
Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
Certains ont fauché très tôt (Centre-du-Québec, Montérégie, Rive-Nord, Montréal, etc.) vers la fin mai pour différentes raisons. Résultat : une super qualité avec un volume moyen-faible. La 2e coupe s’amorcera très bientôt pour ces champs.
Une autre vague de fauche s’est effectuée au début juin, un peu partout, du centre à l’ouest de la province, avec comme résultat une excellente qualité et un bon rendement.
Et finalement une 3e vague de fauche aux alentours du 10 juin, juste avant la pluie, qui a généré pas mal de volume avec une bonne qualité. Mais encore là, les volumes sont variables d’une région à l’autre (de 50% du potentiel de rendement à un rendement excellent).
Une 4e vague de récolte se termine présentement, surtout pour du foin sec ou pour des fourrages destinés aux animaux de remplacement ou pour des vaches en transition le « timing » était bon. Mais pour certains producteurs laitiers ces fourrages seront destinés aux vaches laitières. Ça risque d’être plus ardu en courant d’année lorsque viendra le temps de servir ces fourrages ! Ça va coûter cher…faudra s’en souvenir.
Quelques régions sont en situation très critique à la suite du déficit hydrique qui perdure depuis plusieurs semaines. L’Abitibi, entre autres, est durement touchée! Peu de pâturage, peu de fourrage… peu d’enthousiasme. Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas.
Vivement un système de vente-achat de fourrages efficace pour ce genre de situation.
Sachez que plusieurs personnes de cette région recherchent des fourrages pour éponger les pertes en ce début de saison.
Bonne continuité.
*Texte réalisé en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères. Les propos exprimés dans le texte relèvent toutefois de l’auteur et n’engagent pas le CQPF.