L’application des lisiers dans les prairies est une pratique courante. Des essais ont été mis en place en 2014 et en 2015 par l’Université Cornell dans l’État de New York pour mesurer l’impact des applications de lisier sur le rendement des prairies et évaluer les dommages aux racines des plantes fourragères lorsque le lisier est injecté dans le sol.
Description des sites :
Site1 : Prairie 4e année de fétuque élevée, peu productive.
À lire aussi

Des récoltes décevantes par secteurs à l’horizon
La série de difficultés rencontrées par les cultures depuis le début de la saison a résulté en différents stress qui affecteront les rendements du maïs et du soya cette année, selon les données recueillies lors de la Tournée des grandes cultures.
Site 3 : Prairie 2e année de luzerne, potentiel de rendement élevé.
Site 4 : Prairie 2e année de luzerne, potentiel de rendement élevé.
Description des traitements :
1- Passage des disques d’injection sans lisier.
2- Passage des disques d’injection avec lisier.
3- Témoin (sans lisier, sans injection).
4- Application de lisier en surface.
On peut remarquer que l’application de lisier profite d’abord aux prairies de graminées peu productives et ensuite à la prairie de luzerne de quatrième année où la population est plus faible. Il n’y a pas de différence statistique entre les traitements dans les luzernières plus récentes en pleine production.
Le tableau 2 indique que le passage des disques d’injection pour incorporer le lisier n’affecte en rien le rendement des plantes fourragères, et ce, peu importe l’âge de la prairie.
Avant de faire des recommandations à grande échelle, les chercheurs aimeraient ajouter des sites ou années pour confirmer les tendances observées. Toutefois, les résultats obtenus suggèrent que le lisier est mieux valorisé dans les praires de graminées ou de vieilles prairies de luzerne et que l’injection n’est pas dommageable aux plantes.
Source : What’s cropping up? Université Cornell