Le rythme de la production s’accélère dans les serres du Québec sous l’effet de nombreux investissements dans le secteur, indique un récent rapport du MAPAQ. Durant la pandémie, l’importance de l’approvisionnement a été mise de l’avant et la production locale a été privilégiée, entre autres par des programmes favorisant la production de fruits et légumes en serre.
Selon le bilan fait du secteur, la gamme de produits offerts est plus grande et les marchés demeurent intéressants puisque la consommation de fruits et légumes de serre est en croissance dans un contexte où le volume de production est inférieur à la consommation au Québec. La production québécoise actuelle équivaut à environ 50 % du volume de fruits et légumes de serre consommé dans la province, selon les estimations du MAPAQ.
La tomate occupe la première place dans la production de fruits et légumes de serre au Québec avec 47 % du volume total. La consommation québécoise de tomates de serre a légèrement baissé de 1 % de 2017 à 2021, alors que les exportations se sont accrues de 58 %. Néanmoins, les volumes exportés restent modestes et ne représentent que l’équivalent de 5 % de la production québécoise.
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Le concombre est la deuxième production de fruits et légumes de serre au Québec avec 34 % du volume. Malgré une croissance notable du volume de production de concombres de serre, celui-ci reste inférieur à la quantité consommée. En 2021, la production équivalait à environ 64 % du volume consommé au Québec, ce qui fait que la province importe des concombres de serre pour combler les besoins de consommation.
Le poivron représente 3 % de la production totale de fruits et légumes de serre au Québec. Le volume de production augmente, mais demeure bien inférieur à celui de la consommation au Québec.
L’aubergine est vue comme une production en développement, mais la production peine ici aussi à satisfaire la consommation québécoise qui a grimpé de 21 % entre 2017 et 2021. Même scénario pour la fraise qui est une production en émergence. Le volume cultivé est inférieur à la quantité consommée qui progresse au Québec. La fraise de serre représenterait environ 2 % des fraises fraîches consommées au Québec et la fraise de champ, 98 %.
La concurrence étant très présente au Québec pour plusieurs produits en serre, les serriculteurs québécois doivent mettre en oeuvre beaucoup de travail pour se distinguer et obtenir des parts de marchés, ici comme à l’exportation, signale le rapport qui voit la question comme un enjeu incontournable. Une avenue à explorer serait de diversifier les produits et les variétés disponibles.
