Bœuf Québec complète la chaîne de production jusqu’à la naissance des veaux

Le but est d’augmenter la production bovine au Québec

Publié: 26 mars 2019

Bœuf Québec complète la chaîne de production jusqu’à la naissance des veaux

Jusqu’à ce jour, plusieurs observateurs critiquaient le fait que le programme Partenaires Bœuf Québec n’exigeait pas que le bœuf produit soit issus à 100% de veaux nés, élevés et finis au Québec. À partir du 1ermai, ce ne sera plus le cas. Tout le bœuf vendu sera issu d’animaux nés au Québec.

Outre cette bonne nouvelle, Bœuf Québec vient d’annoncer que tous les bouvillons seront dorénavant issus de producteurs de bouvillons certifiés VBP+. La certification VBP+ garantit le consommateur que la viande produite répond à des standards élevés de salubrité des aliments, biosécurité, bien-être animal et environnement.

À lire aussi

Les bovins de race Highland sont des animaux extrêmement résistants au froid, mais ils ont du mal à supporter la chaleur estivale.

Des haies brise-vent pour lutter contre la chaleur 

La ferme WB a planté des haies brise-vent qui, à maturité, procureront de l’ombre à leur troupeau de vaches Highland lors des journées chaudes d’été. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’expertise et au financement d’ALUS Montérégie. 

Effet Sobeys

« Quand tu rentres dans une chaîne comme Sobeys, il faut augmenter les standards de l’industrie », explique le coordonnateur du programme Partenaires Bœuf Québec et directeur général de la Société des parcs d’engraissement du Québec, Jean-Sébastien Gascon. Bœuf Québec reverra aussi l’étiquette et le site web du produit.

Dès le mois de mai, Bœuf Québec sera distribués dans toutes les banières Sobeys du Québec : IGA, Bonichoix et Tradition. De nouveaux produits seront aussi offerts en magasins dans les prochains mois. « C’est notre intention d’augmenter la variété offerte dans nos magasins », explique Anne-Hélène Lavoie, porte-parole de Sobeys. L’objectif de Bœuf Québec est de valoriser toutes les parties de la carcasse.

Défis à venir

Après une baisse, le nombre de bouvillons gardés en parcs d’engraissement au Québec est stable depuis les dernières années, avec un nombre d’environ 91 000 têtes en 2018. Le nombre de bouvillons abattus au Québec s’est aussi stabilisé à environ 11 000 têtes. « Notre plan de vente pour 2019 est d’augmenter le volume », explique Jean-Sébastien Gascon.

Un autre des grands défis de Bœuf Québec sera de convaincre les producteurs vache-veau d’obtenir eux aussi la certification VBP+.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marie-Josée Parent

Marie-Josée Parent

Agronome et journaliste

Marie-Josée Parent couvre les productions laitière, bovine, avicole et porcine au Bulletin des agriculteurs.