Les employés de l’abattoir de Cargill à High River, en Alberta, ont voté largement en faveur de la grève jeudi dernier. Le site transforme le tiers de la viande de bœuf au pays avec 4500 animaux par jour. Plus de 2000 personnes travaillent à cet endroit. Lors du vote, 1400 d’entre elles se sont prononcées à 97% en faveur d’un débrayage.
Les travailleurs et la partie patronale sont en discussion depuis plusieurs mois pour en arriver à une entente, mais les négociations achopperaient, entre autres, sur les mesures sanitaires. Les questions ayant trait aux conditions de travail, les salaires et avantages sont aussi sur la table, selon le syndicat.
Les discussions devaient reprendre mardi le 9 novembre à la suite de l’échec de la médiation.
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Selon un communiqué de presse du syndicat, les préoccupations sanitaires en rapport avec la COVID-19 demeurent élevées. Au printemps dernier, l’usine a connu la plus importante éclosion liée au virus au Canada. Près de 1000 travailleurs ont contracté la COVID-19 et deux employés sont décédés, ainsi qu’un membre de la famille d’un employé de Cargill. Les installations ont été fermées pendant deux semaines en avril pour rouvrir au début de mai. La situation n’est pas sans rappeler des histoires similaires dans plusieurs abattoirs et lieux de transformation ici et aux États-Unis.
Selon une enquête menée par le Globe & Mail, la société aurait tardé à implanter des mesures sanitaires, alors que les cas d’infection augmentaient. Des employés auraient dû travailler malgré des symptômes et des tests positifs à la COVID-19. Les équipements de protection auraient également été insuffisants et le masque n’est devenu obligatoire qu’en avril au moment même de l’éclosion.
Source: Globe & Mail