Aliment de base dans de nombreuses régions tropicales, la patate douce focalise l’attention des chercheurs. Les travaux d’une équipe multidisciplinaire de l’Université de l’État d’Hawaï, aux États-Unis, ont permis de mettre en évidence la grande sensibilité de ce tubercule aux concentrations de CO2 atmosphérique.
Les résultats prévoient une croissance démesurée (pouvant aller jusqu’au double) des patates douces, liée à l’augmentation des concentrations de CO2. Cette nouvelle peut paraître réjouissante. Or, les spécialistes craignent une forte diminution des propriétés nutritives des tubercules.
En effet, dans le cas du blé, du riz ou encore de l’orge, des études antérieures ont révélé une baisse de 15 % des teneurs en protéines lorsque la concentration de CO2 était doublée.
Source : Greenetvert.fr