De plus en plus de producteurs passent par les médias sociaux afin de répondre aux questions et de rectifier les fausses idées des consommateurs au sujet de la production alimentaire dans les exploitations agricoles du pays.
L’agriculture, plus que jamais appuie et encourage cette tendance. La cause pluriannuelle vise justement à améliorer les perceptions et à susciter un dialogue positif concernant l’agriculture canadienne.
« Nous constatons qu’un plus grand nombre de producteurs utilisent comme tribune les médias sociaux, comme les blogues, Facebook et Twitter, afin de s’adresser aux consommateurs, qui sont réellement curieux d’en apprendre plus sur les pratiques agricoles », affirme Lyndon Carlson, vice-président principal, Marketing, à Financement agricole Canada (FAC). « C’est une tendance positive, car il y a beaucoup de fausses informations véhiculées par des gens qui n’ont pourtant jamais mis les pieds dans une ferme. »
À lire aussi

Syngenta dévoile le plus grand portefeuille de maïs NK depuis plus d’une décennie
Arva (Ont.) – Syngenta, un chef de file de l’innovation agricole, est fier d’annoncer son plus grand portefeuille de semences…
« Les consommateurs veulent se renseigner davantage sur la provenance et la production de leurs aliments », ajoute-t-il. « FAC croit que les agriculteurs canadiens produisent des aliments parmi les meilleurs au monde sur les plans de la qualité et de la salubrité, et par conséquent, qu’ils sont les mieux placés pour parler de la production alimentaire. Nous sommes donc très heureux de voir la conversation s’établir! »
FAC a lancé L’agriculture, plus que jamais en mai 2012 afin de raconter la véritable histoire de l’agriculture canadienne. La cause compte maintenant plus de 370 partenaires et 900 « agbassadeurs » et de plus, elle a également inspiré de nombreux autres intervenants à créer leurs propres forums de sensibilisation destinés au grand public.
Andrew Campbell, un producteur laitier de Middlesex en Ontario, a recours aux médias sociaux pour établir des liens avec les consommateurs, la communauté agricole et le grand public. Il le fait surtout sur Twitter à l’aide de son pseudonyme @freshairfarmer. Utilisant d’abord les médias sociaux comme simple outil de réseautage, M. Campbell en est venu à les exploiter afin de communiquer de façon active avec les gens qui n’œuvrent pas en agriculture. Ses discussions, suivies par 16 000 personnes, portent sur la production d’aliments dans son exploitation et ailleurs au pays. En janvier, M. Campbell a également créé le mot-clic #farm365 pour montrer aux consommateurs ce qui se passe vraiment dans l’étable.
« Vous seriez bien en peine de trouver un aliment produit à la ferme qui n’aboutit pas dans votre assiette à un moment donné », déclare-t-il. « Il est donc tout naturel de vouloir répondre aux consommateurs qui veulent en apprendre davantage sur la production de la nourriture afin de pouvoir prendre des décisions mieux éclairées. »
« Les médias sociaux ne conviennent pas à tous les gens, mais il est important de trouver un moyen d’intervenir en faveur de nos entreprises et de notre industrie, que ce soit dans une salle de classe ou à un stand lors d’un salon agricole », ajoute-t-il.
Sabrina Caron, qui exploite conjointement une ferme laitière familiale à Laurierville, au Québec, utilise également les médias sociaux pour rejoindre les consommateurs et les membres du grand public qui n’œuvrent pas en agriculture. Plus de 1 500 personnes suivent son compte Twitter dont le pseudonyme est @sabrinacaron, et plus de 600 internautes ont cliqué sur la mention « J’aime » de la page Facebook de son exploitation, Savaron Holstein. De plus, Mme Caron affiche souvent des photos sur Instagram, rédige le blogue www.labanderiveraine.com et a mis en ligne quelques vidéos sur YouTube.
« Les gens sont curieux », fait valoir Mme Caron. « Ils veulent comprendre la production laitière et le fonctionnement des robots de traite. Ils veulent savoir ce qui se passe dans notre profession et semblent surpris par les nouvelles méthodes utilisées en agriculture de nos jours. »
« J’encourage tous les producteurs à avoir des conversations en ligne, car on en retire une plus grande fierté de ce qu’on accomplit dans la ferme », explique-t-elle. « La seule précaution que je recommande de prendre est d’éviter de débattre et d’argumenter avec des gens qui ont une opinion très arrêtée sur une question, parce que ça peut mal tourner en peu de temps sur Facebook et Twitter. »
L’agriculture, plus que jamais en est maintenant à sa troisième année. Dans le cadre de cette cause, des ressources sont conçues et favorisées afin d’aider les acteurs de l’industrie à prendre position et à s’exprimer de façon positive au sujet de l’agriculture canadienne. Les ressources ayant trait aux médias sociaux comprennent des illustrations, des images infographiques, des twibbons ainsi que des photos de couvertures Facebook. Elles sont offertes pour sensibiliser la population à la contribution positive de l’industrie agricole et pour aider les gens à afficher leur fierté à l’égard de l’agriculture canadienne.
Des webinaires ont également été lancés dans le cadre de L’agriculture, plus que jamais. Ils visent à doter les personnes et les organisations des connaissances et compétences leur permettant de jouer plus facilement le rôle d’ambassadeurs de l’industrie agricole. Jusqu’à maintenant, six webinaires ont été lancés, notamment Introduction aux médias sociaux pour les agbassadeurs. Les webinaires archivés et les autres ressources sont disponibles sur www.agricultureplusquejamais.ca/ressources.
« Le grand public fait confiance aux agriculteurs. Cependant, les gens ont souvent des questions à propos de l’agriculture. Et les producteurs agricoles sont les mieux placés pour y répondre », conclut M. Carlson.
FAC, qui est le plus important prêteur à l’industrie agricole canadienne, possède un portefeuille de première qualité de 27,3 milliards de dollars et vient de connaître une 21e année consécutive de croissance. FAC est solide et stable; elle s’est engagée à servir l’industrie peu importe le cycle économique, et à faire preuve de responsabilité sur les plans social et environnemental. FAC offre du financement, de l’assurance, des logiciels, des programmes d’apprentissage ainsi que d’autres services commerciaux aux producteurs, aux agroentrepreneurs et aux entreprises agroalimentaires. Le personnel de FAC comprend l’agriculture et est voué à la réussite de la clientèle et de l’industrie. La présence de FAC sur le marché profite aux producteurs, à l’agriculture, au secteur rural canadien et par le fait même à l’ensemble de la population canadienne. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez www.fac.ca. Suivez Financement agricole Canada sur Facebook, LinkedIn et sur Twitter à @FACagriculture.