Le sous-indice de l'agriculture a également été stable en novembre, en légère hausse de 0,2 par rapport à octobre. Les hausses des prix du mais, du canola et du soja ont compensé une baisse du prix du blé.
Une évolution, due à la poursuite de la baisse du nombre d'actifs (-2,7%), souligne la FNSEA, qui estime que le gouvernement doit envisager un plan d'aide global aux agriculteurs français.
Le déchargement au port de Lorient d'un bateau de blé ukrainien, une première en France, déclenche la colère des producteurs qui craignent une baisse des prix des céréales alors que leurs revenus sont déjà pénalisés.
L'Indice agricole a dégringolé en octobre, mais ne se situe que 0,2 % en deçà de l'an dernier. La baisse des prix du bétail, du porc et du canola a largement contrebalancé le léger raffermissement de l'orge et la stabilité du blé.
La baisse de la consommation de viande bovine, entamée en octobre 2000 au moment du déclenchement de la deuxième crise de la vache folle, a été plus forte que celle enregistrée en 1996, lors de l'annonce de la transmission possible de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l'homme.
Le revenu moyen des agriculteurs britanniques a chuté de 70% en un an, selon une étude annuelle publiée jeudi par le cabinet de conseil Deloitte and Touche, qui se dit « prudemment optimiste » pour l'an prochain malgré la crise de la fièvre aphteuse.
Les températures inférieures à la normale, les pluies trop importantes et la canicule en fin de mois ont entraîné en juillet de fortes baisses des récoltes des principales céréales, du colza, du tournesol et du pois.
La production mondiale de céréales en 2001/02 a été révisée à la baisse à 1,459 milliard de tonnes contre 1,472 md estimées précédemment, notamment en raison d'une baisse de la récolte de blé aux Etats-Unis et en Europe.
Les vins français, dont la hausse des prix a entraîné une baisse des exportations depuis 1998, doivent défendre leur fragile suprématie face à de nouveaux producteurs sur un marché mondial moins porteur.