Les perspectives pour la saison céréalière mondiale 2002/2003 sont délicates avec des stocks et une production en baisse, alors que la demande continue sa croissance.
Le revenu des agriculteurs européens a augmenté en 2001 dans tous les pays de l'Union européenne (Luxembourg excepté), avec une baisse de la production compensée par une hausse des prix et aussi une nette augmentation des subventions.
L'Indice agricole s'est raffermi en mai grâce à la hausse des prix du porc, du canola, de l'orge et du homard, qui a plus que neutralisé la baisse des prix du blé et les prix inchangés du bétail.
La Russie a rouvert ses portes au poulet américain tout en maintenant certaines restrictions et en avertissant qu'une baisse de la qualité de la volaille importée entraînerait un retour de l'embargo.
La Banque fait observer que bien que les prix du blé soient inférieurs de près de 5 % à ceux de l'année précédente, ceux du canola sont en hausse de 21 % en raison d'une demande relativement vigoureuse et d'une baisse des stocks.
Les économistes de la Banque prévoient maintenant une tendance à la hausse des prix agricoles pour le reste de 2002 et au-delà, en raison d'une baisse des niveaux des stocks de céréales par rapport à la consommation.
Le géant américain de l'agroalimentaire, Kellog's a accusé un recul de son résultat net de 587,7 millions de dollars en 2000 à 473,6 millions de dollars en 2001.
Certes, l'appartenance à l'OMC se traduira par une baisse des prix pour les consommateurs. Mais l'agriculture comme les industries à forte intensité de main d'oeuvre en subiront les conséquences entraînant une nouvelle poussée du chômage, pourtant déjà à un niveau record.
Cette révision à la baisse est attribuable à la détérioration des résultats commerciaux relatifs au phosphate et à l'azote. Les divisions des engrais de ces deux éléments nutritifs ont subi les effets négatifs de la surproduction à l'échelle mondiale qui excédait souvent la demande.