Une coalition de groupes environnementaux, de consommateurs, d'agriculteurs et de syndicats, rappelle au gouvernement libéral que Jean Charest a promis de mettre en place l'étiquetage obligatoire des aliments contenant des OGM.
Le gouvernement de Ernie Eves croit qu'il est important d'informer les consommateurs sur l'industrie agroalimentaire de l'Ontario, et pour le démontrer, il investit 400 000 $ dans l'organisme L'éducation agroalimentaire de l'Ontario (EAO).
La découverte d'un cas de vache folle au Canada conforte les organisations de défense des consommateurs aux États-Unis, qui demandent depuis longtemps un dépistage généralisé du bétail, accusant les autorités fédérales américaines de négligence coupable dans ce domaine.
Selon une récente étude d'Ipsos-Insight, commandé par le fabricant de yogourt Danone, les consommateurs canadiens se déclarent généralement insatisfaits de la qualité et de la quantité de l'information nutritionnelle comprise sur les emballages alimentaires.
Des groupes écologistes et des associations de consommateurs ont appris cette semaine que le Comité sur l'étiquetage volontaire des aliments génétiquement modifiés n'était pas parvenu à s'entendre, et cela, après trois ans de délibérations pour fixer des règles pour l'étiquetage volontaire des OGM.
Des organisations paysannes, de consommateurs, de protection des animaux et de l'environnement, ainsi que d'aide au développement ont lancé à Berne une campagne de collecte de signatures en vue de l'organisation d'un référendum contre l'utilisation d'OGM dans l'agriculture.
« Restaurer la confiance des consommateurs et du coup préserver, voire gagner des parts sur les marchés alimentaires d'ici et d'ailleurs. C'est là une question de santé des citoyens, c'est là une question de santé de l'économie! »