Chez nos voisins de l'Ontario, la récolte de céréales d'automne avance à grands pas, tandis que les autres cultures se portent bien malgré des stress hydriques par endroits.
Récolter du blé d'hiver, puis semer du soya le lendemain. Un pari risqué? En Ontario, des producteurs de grandes cultures tenteront cette année de tirer deux récoltes du même champ.
De nombreux producteurs ontariens ont déjà semé du maïs. D'après des estimations, en date de jeudi (19 avril), selon les régions, de 5 à 30 % du maïs avait été semé.
Semer son soya plus tôt et utiliser des variétés plus tardives est une stratégie qui mène la plupart du temps à des rendements plus élevés. Des chercheurs en Ontario ont établi qu'à chaque jour que l'on reporte les semis de maïs, le rendement diminue d'au moins 0,21 %.
Comme au Québec, la saison de culture du maïs qui vient de se terminer en Ontario a été riche en émotions. Les rendements se sont malgré tout hissés au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.
La présence de vomitoxine qui provoque de la moisissure de l'épi dans le maïs-grain peut affecter les animaux d'élevage et surtout les porcs. En Ontario, le problème est préoccupant et sa prévalence varie de région en région.
La pluie a enfin cessé, la récolte de soya tire à sa fin et celle du maïs est enclenchée. La qualité et les rendements sont souvent bien meilleurs que ce que plusieurs avaient anticipé à la suite d'un printemps difficile.
S'il était possible de pasteuriser vous-même votre lait et de le vendre comme un produit de niche, en l'identifiant à votre ferme et à son troupeau de valeureuses vaches laitières, le feriez-vous? Deux producteurs en Ontario tentent l'expérience.
À compter du 1er janvier 2010, les 28 000 producteurs de maïs, de soja et de blé de l'Ontario auront officiellement une seule commission de commercialisation.