Le gouvernement britannique a pour la première fois fait état de « signes » positifs dans sa lutte contre l'épizootie de fièvre aphteuse mercredi et renoncé provisoirement à la vaccination alors que le seuil des mille foyers d'infection était dépassé.
Le ministre britannique de l'Agriculture Nick Brown a souligné que Londres n'avait pas encore décidé d'appliquer ce plan de vaccination mais qu'il souhaitait pouvoir recourir à cette option.
La Commission européenne est hostile à une reprise de la vaccination contre la fièvre aphteuse même si la maladie prend des proportions inquiétantes en Grande-Bretagne.
« L'Union européenne ne pourrait se permettre d'adopter une telle politique alors qu'elle fait preuve d'un dynamisme commercial certain vers les Etats-Unis, le Canada (...). Vacciner, ce serait s'exclure de ces marchés internationaux ».