Des inspecteurs du gouvernement fédéral sont partis pour le Brésil, mardi, afin de déterminer si les exportations de boeuf de ce pays pourraient comporter un risque de contamination par la maladie de la vache folle.
La maladie de la vache folle menace potentiellement plus d'une centaine de pays, mais le Canada a peu à craindre, a déclaré mercredi le directeur de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).
L'Allemagne va modifier sa politique agricole et réaffecter ses subventions afin de promouvoir l'agriculture biologique et lutter contre la crise de la vache folle.
Le Canada a importé 125 000 kilos de viande et d'engrais britanniques, durant les années 90, même s'il était était déjà pointé du doigt comme cause possible de la « maladie de la vache folle », révèlent des documents britanniques.
Une consommation en chute libre, des frigos bourrés à craquer et un budget en explosion : l'aggravation de la crise de la « vache folle » obligera l'Union européenne à des choix difficiles et politiquement délicats.
Le gouvernement allemand a annoncé mercredi qu'il allait faire abattre quelque 400 000 têtes de bétail dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie de la vache folle, a annoncé un porte-parole.
La maladie de la vache folle n'est pas seulement un problème en Europe, mais aussi dans le reste du monde, a prévenu vendredi l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture.
Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a confié à une écologiste, Renate Kuenast, un ministère de l'Agriculture désormais chargé de la protection des consommateurs, amorçant un changement de cap de sa politique agricole en pleine tempête de la vache folle.