La température moyenne mondiale a augmenté de 0,4 oC depuis les années 1980, rapporte une étude publiée en 2013 par l’Université de Cambridge de New York. Toutefois, la moyenne peut cacher des variations contraires entre les régions. Une importante étude a compilé la température et les précipitations ainsi que les rendements de soya obtenus dans 12 États américains. Les modèles mathématiques créés à partir de ces données ont démontré que 53 % à 95 % de la variation du rendement de soya étaient reliés au climat.
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L’effet des précipitations était significatif sur les rendements dans 30 % des 60 sites-mois évalués (12 États pendant cinq mois de mai à septembre). Selon le stade de la culture, les effets sur le rendement sont très différents. Par exemple, pour chaque 10 mm de pluie additionnelle en juin, les rendements de soya peuvent augmenter de 1,3 %, selon le modèle, et de 1,4 % en août en moyenne pour toutes les régions. Mais la tendance est renversée si cette pluie survient en juillet. Le modèle évalue une diminution de rendement de 0,4 %.
L’effet de la température était significatif dans 20 % des cas, mais varie selon les régions. Pour les États plus au nord, des températures plus élevées en mai, en juillet et en septembre ont eu un effet positif sur le rendement du soya. L’effet inverse a été remarqué pour les États plus au sud. Pour chaque augmentation de oC de la température, le rendement diminue de 120 kg/ha à 400 kg/ha (1,8-5,9 bo/acre).
Certaines stratégies peuvent être mises en place pour minimiser ces effets : le développement de nouveaux cultivars ou hybrides adaptés, le changement de la date de semis ou du groupe de maturité habituellement recommandé, l’utilisation de plantes de couverture ainsi que la gestion des résidus, pour ne nommer que ceux-là.
Source : Cool Bean