Royaume-Uni : Le secteur agroalimentaire n’est plus viable

Publié: 4 février 2002

France, 29 janvier 2002 – Lourdement éprouvé par les deux plus graves crises sanitaires que l’Union européenne ait jamais connues, la maladie de la vache folle et la fièvre aphteuse, le secteur agroalimentaire britannique n’est plus viable. La formule qui a des allures de sentence est celle de la commission sur l’avenir du secteur agroalimentaire nommée par Tony Blair, Premier ministre, suite à l’épizootie de fièvre aphteuse, qui a secoué le Royaume-Uni presque toute l’année dernière. Forte de ce constat, la commission suggère de réaffecter une partie des subventions destinées à la production agricole à d’autres domaines, dont l’environnement et le monde rural. Une manière de faire pression sur les habitudes des agriculteurs, en couragés à pratiquer une forme d’exploitation intensive par la Politique européenne pendant près de quarante ans.

À lire aussi

Royaume-Uni : Le secteur agroalimentaire n’est plus viable

Les tensions commerciales ont renforcé la confiance dans le système alimentaire canadien

Les menaces de tarifs douaniers américains ont amélioré l’opinion des Canadiens sur le système alimentaire du pays, selon un récent rapport. Il s’agit d’une occasion pour les agriculteurs et les autres acteurs canadiens de l’agroalimentaire de rappeler leur importance.

La commission sur l’avenir du secteur agroalimentaire recommande de réorienter ainsi, dès 2004, 10% des aides Pac destinées à la production, soit deux fois plus que le gouvernement britannique n’avait prévu de le faire en 2006. L’agenda 2000 donne cette possibilité aux Etats-membres qui le souhaitent. Elle est exploitée en France pour la mise en oeuvre des Contrats territoriaux d’exploitation (CTE) lancés par le gouvernement socialiste. Le gouvernement de Tony Blair s’appuiera sur ces recommandations pour présenter une nouvelle politique agricole et rurale d’ici à l’été.
Plus d’infos avec Les Echos

Source : Les Échos