Québec (Québec), 8 janvier 2004 – Le secteur bioalimentaire québécois s’inscrit dans une dynamique d’échanges commerciaux tant internationaux qu’intraprovinciaux pour répondre à la demande extérieure ou satisfaire aux besoins du marché intérieur. Chaque secteur a sa dynamique de marché, comme le montre le Profil sectoriel de l’industrie bioalimentaire au Québec, édition 2003, une publication conjointe du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et de l’Institut de la statistique du Québec. Le tableau ci-dessous illustre cette situation, entre 1999 et 2002.
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Secteur |
Consommation québécoise |
Production québécoise |
Valeur moyenne de 1999 à 2002(millions de dollars$) |
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Production |
Exportation |
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Bovins |
240 000 tonnes |
140 000 tonnes |
610 |
188 |
125 |
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Pêches |
72 000 tonnes |
59 000 tonnes |
154 |
188 |
187 |
|
Acériculture |
1 million de litres |
25 millions de litres |
133 |
104 |
1,3 |
|
Lait
Produits laitiers transformés |
692 millions de litres |
667 millions de litres |
1 543 |
187 |
120 |
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150 millions de tonnes |
350 millions de tonnes |
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Même si l’industrie de la production de viande bovine est loin de satisfaire les besoins de la consommation québécoise, elle entretient de nombreux liens d’échanges commerciaux avec ses partenaires. Parmi ceux-ci, notons l’abattage de bouvillons en Ontario, l’exportation de viande hachée vers les États-Unis, l’importation de viande de pays tels que la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les États-Unis pour des coupes particulières, comme les morceaux désossés congelés divers, la ronde, la surlonge et le quartier avant.
La situation est la même dans le secteur des pêches où le Québec exporte la majeure partie de sa production, composée de mollusques et de crustacés, tandis qu’il importe des poissons de mer, des mollusques et des crustacés.
Si, dans le cas de l’acériculture, l’industrie doit compter sur les exportations pour écouler une production dont une infime partie est consommée au Québec, d’autres secteurs comme le lait dépendent principalement du marché intérieur.
Chaque secteur, sauf ceux soumis à la gestion de l’offre (p. ex. : le lait), connaît une dynamique de marché qui se définit davantage dans un cadre international ou canadien que québécois.
On peut consulter le Profil sectoriel de l’industrie bioalimentaire au Québec, édition 2003 à l’adresse suivante : www.stat.gouv.qc.ca/publications/economi/prof_bio_pdf.htm.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/