La valeur des terres vendues au Québec a augmenté de 15% en un an

Les terres aux prix les plus élevées ont été vendues en Estrie

Publié: 7 mai 2024

La valeur des terres vendues au Québec a augmenté de 15% en un an

Le prix des terres agricoles au Québec ne cesse d’augmenter et un récent rapport de La Financière agricole est venu le confirmer. Grâce à des données provenant des zones agricoles et inscrites au Régime foncier, il est possible de conclure que le prix des terres agricoles vendues en 2023 a augmenté de 15% par rapport à 2022. Le prix moyen est passé de 16 695 $/ha en 2022 à 19 171 $/ha en 2023. Du côté des terres en culture, la valeur moyenne estimée à l’échelle provinciale était de 28 176 $/ha, comparativement à 27 419 $/ha en 2022.

Le nombre de transactions est quant à lui en baisse. En 2023, 927 transactions ont eu lieu contre 1006 en 2022.

Sur l’ensemble des transactions, 72 % ont été recensées pour les régions de Chaudière-Appalaches, Montérégie, Estrie, Bas-Saint-Laurent et Centre-du-Québec. Une seule région a affiché une baisse de la valeur moyenne des terres, soit la Montérégie-Ouest où le prix a diminué de 9% en raison de davantage de terres de plus faible valeur en vente. La plus forte hausse des prix s’est, quant à elle, située en Abitibi-Témiscamigue avec 82%, suivi de Chaudières-Appalaches Nord à 76% et de Chaudières-Appalaches Sud à 41%.

Les valeurs régionales varient d’ailleurs grandement : elles se sont situées entre 2000 $/ha et 40 000 $/ha. Les prix peuvent d’ailleurs fluctuer au sein d’une même région selon la nature de la terre agricole vendue, souligne le rapport. Le prix moyen des terres les plus élevées se trouve en Montérégie (Est et Ouest) à 45 745 $/ha en 2023, suivi des Laurentides à 42 112 $/ha et de Lanaudière à 41 421 $/ha pour l’an dernier. Les terres aux prix les plus élevées ont été vendues en Estrie (73 700 $/ha), en Chaudières-Appalaches Nord (72 700 $/ha) et en Montérégie Est (70 100 $/ha).

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À PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Céline Normandin est journaliste spécialisée en agriculture et économie. Elle collabore également au Bulletin des agriculteurs.